Quand je suis parti pour l'Inde, je ne l'ai appris réellement que 3 jours avant la date de départ, ma boite était surtout inquiète d'avoir l'accord de sa haute direction puisque l'Inde était considéré comme "a risque", mais jamais ils ne m'ont mis en garde sur les éventuels risques sanitaires, une balade de santé quoi;
Mais de santé justement, il y a plusieurs petites choses à respecter. D'abord un carnet de vaccination à jour. Quasi obligatoires les tétanos / hépatite A, l'hépatite B étant conseillé. En bon parano partant pour l'inconnu, jamais sortis des pays "civilisés", j'étais passé faire le plein à la pharmacie.
Un tube de paracétamol, de l'imossel en cas de diarrhée, une boite de pansements, un nettoyant anti-bactérien pour les mains, 3 boites de Malarone et un anti-moustique "exotique". Kesako la malarone? Ben on y vient, le plus gros problème que vous pourriez rencontrer en Inde, c'est les moustiques.
Les moustiques sont à l'origine de 3 maladies qu'on trouve ici, plus ou moins suivant les régions et les villes:
- Le paludisme (ou malaria): ce n'est pas un virus, c'est un parasite. Il est transmis par des moustiques femelles qui piquent la nuit. Il en existe plusieurs sortes dont une version (paludisme grave) peut être mortelle si elle n'est pas traitée à temps (surtout présent en Afrique). La malarone est un des médicaments qui peuvent servir en préventif comme en curatif. Le problème du paludisme, c'est qu'une fois qu'on l'a, c'est pour la vie. On peut juste traiter les crises qui reviennent de manière aléatoire (très souvent la première année, moins après), mais pas s'en débarrasser.
Autre problème, la malarone et ses concurents ne peuvent être pris que sur une période limité, ensuite cela doit provoquer une accoutumance qui réduit son efficacité et aussi détraque un peu l'intérieur (le foie je crois). Avant de partir mon médecin m'a demandé pour combien de temps. Quand j'ai répondu "3 mois" il m'a annoncé que j'étais à la limite de prescription, et me conseillait plutôt de n'en prendre qu'en cas de déplacement dans des zones "à risque", ce que je fais.
- La dengue: C'est comme le palu, mais là c'est un virus, transmis par les mâles qui piquent en journée. Normalement c'est une maladie bénigne, les symptômes sont identiques à une grosse grippe d'une semaine. Il existe quand même une souche, Dengue Hémorragique, qui peut être mortelle.
- Le chikungunya: Les symptômes ressemblent beaucoup à ceux de la dengue, en plus aigu (longues courbatures après la période de fièvre). Transmis aussi de jour. Il n'existe pas de traitement préventif, il faut juste éviter de se faire piquer.
D'une manière générale, faut donc faire gaffe aux moustiques, surtout à partir de la tombée de la nuit. Le temps d'incubation (1 à 3 semaines suivant la maladie) fait qu'il faut être vigilant même après le retour, tout maladie type grippe doit être prise en compte rapidement.
J'avais lu que la période de mousson était propice à leur présence. Étonnamment, moi j'ai trouvé qu'il n'y en avait pas tant que ça tant qu'il pleuvait régulièrement. Mais depuis fin septembre, ça prolifère. Même dans la chambre d'hôtel il m'arrive d'en trouver.
Une différence quand même avec nos moustiques à nous. D'abord ils sont très lent. On a l'impression qu'ils volent au ralenti, un peu comme des gros moucherons, il est très facile de les atomiser. Mais, parce qu'il y a mais, du coup ils volent incognito, façon bombardier fugitif, pas un bruit. Alors si c'est facile de les repérer en zone éclairée, la nuit ils peuvent te passer au ras des oreilles ou rester dans ta chambre sans que tu les remarque!
Bilan : 6 ans de vélotaf
Il y a 5 jours
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