mercredi 22 décembre 2010

Challenge CDCHS38 - Bilan 2010

   Dire que j'étais le premier l'an dernier à râler quand la FFA tardait à mettre à jour son classement du TTN. Et depuis le mois de juin, le classement du challenge de l'Isère est resté en plan sans que j'ai le temps, sans que je prenne le temps non plus, de m'en occuper.

    Bon à ma décharge j'suis pas salarié FFA, j'ai récupéré les infos des courses au compte goutte et le reste je l'ai chopé sous des formats pour le moins disparates, et j'ai pas une belle base FFA remplie avec les numéros de licence qui vont bien pour identifier à coup sûr chaque coureur. Bilan? Ben de bonnes heures de trime pour mettre tout en forme, et tenter d'identifier un maximum de trucs louches dans les résultats.

   Parmi ceux que j'ai trouvé, mais il doit en rester plein:
  • Jocelyne déclarée comme V1H.
  • Inversion des nom/prénoms. Et indirectement, savoir si Paul DAVID et David PAUL sont la même personne ou pas, bon courage.
  • Des gars en double dans les résultats d'une même course. Si si, avec la même date de naissance, voire le même dossard. Va comprendre Charles.
  • Les innombrables fautes d'orthographe/saisie, qui sont identifiées comme autant de coureurs différents par les moulinettes automatiques. J'espère avoir au moins trouvées celles qui concernent les candidats à la victoire.
  • Le gars qui s'inscrit une fois comme Jean Raphael, puis JR, Raph, et j'en passe.
  • Son voisin qui s'inscrit une fois comme Senior, puis Cadet ou Vétéran, suivant l'humeur du jour. 
  • Et bien évidement les vrais homonymes, qui foutent le souk au milieu de tout ça.
  • Enfin les 2 courses pour lesquelles je n'ai aucune information de catégorie de coureurs (Philippe Bouvier et Traversée du Vercors). J'ai fait au mieux pour les 6H Philippe Bouvier à partir des infos que j'avais déjà, mais je ne trouve plus les résultats de la traversée du Vercors. Si quelqu'un à ça sous la main... Il y a quand même des chances que ça ne change rien au classement.
   Bref de quoi s'occuper, surtout quand on a 6 mois de taf à la bourre.

   L'édition 2010 du Challenge CDCHS38 compte donc 12 catégories, 41 courses, 4805 coureurs identifiés, pour un total de 6559 résultats. Seuls 3 coureurs ont atteints la limite des 12 résultats comptabilisés au challenge, dont 2 sont montés à 13 courses: Boris Brunet-Manquat, classé troisième senior à quelques points de son ami Franck qui à lui aussi cumulé les 12 courses. Ca va bastonner chez les fans de goelland :). Et Stéphane Girka, qui finit second du classement V2. Comme quoi il ne suffit pas de gagner des courses pour bien figurer, j'aime bien ce principe.


   Alors ça donne quoi? Bon c'est non-officiel (donc allez-y mollo avant de relayer l'info), et ça peut encore changer si je trouve une nouvelle bourde de saisie ou autre modification à apporter, ou en cas de réclamation de la part d'un coureur. Mais pour l'instant, voilà ce que j'ai communiqué au CDCHS38. Je vous met le podium de chaque catégorie, mais seul le vainqueur sera recompensé il me semble:

Hommes

  • Junior: Ludvik Fernandes (696), Eddy Guiso (688), Jonathan Fayard (351)
  • Espoir: Hugo Brincard (508), Thibaut Ravier (231), Antoine Camus (167)
  • Senior: Franck Salmon (1195), Jean Michel Berthier (1102), Boris Brunet-Manquat (1093)
  • Vet 1: Strazzeri Calogero (742), Gilles Freychet (652), Franck Chiarucci (636)
  • Vet 2: Dominique Miscoscia (779), Stéphane Girka (742), Jean Paul Gonthier (650)
  • Vet 3: Michel Riondet (742), Jean Marcel Perrin (703), Bernard Crequi (489)
Femmes
  • Junior: Maud Hablot (227), Morgane Cathebras (195), Camille Fuvelle (134)
  • Espoir: Laura Dufour (262), Charlotte Ballu (219), Cécile Meriaux (148)
  • Senior: Nathacha Pelisson (739), Stéphanie Guiffray (615), Fleur Carron (575)
  • Vet 1: Deruelles Yolande (726), Labonne Edith (613), Catherine Mehu (480)
  • Vet 2: Josette Colomb (886), Evelyne Augizeau (423), Bernadette Torterotot (414)
  • Vet 3: Denise Faucher (288), Marie France Deroux (262), Esther Tornabene (161)
   Les résultats complets: ChallengeCDCHS38_20101220.xls

   Mes félicitations à tous bien que je ne sois pas capable d'identifier visuellement toutes ces personnes. Et applaudissements particuliers pour Michel Riondet, illustre V3 que j'ai toujours plaisir à croiser en course (et qui est même capable de me devancer quand ça montre dru) et qui semblait blessé lors de notre dernière rencontre à Endurance Shop. Je lui souhaite un très bon rétablissement (le mien est aussi en cours, j'en parlerai bientôt :p)

dimanche 24 octobre 2010

Echo

   On en termine avec le bilan médical. Récupération des clichés et du diagnostique, c'est donc bien une déchirure sous-aponévrotique de 4cm de long pour 15mm de transversal. Ya quand même un bon truc, il n'a rien trouvé au talon d'Achille, à ne pas comprendre pourquoi ça me tiraille depuis 1 an de ce côté là.

 


Le scan est pas terrible, mais on voit là les 2 mollets, à la jonction jumeau interne-soléaire. Sur la gauche, sous l'inscription "INT" qui indique le jumeau interne, on voit 2 fines lignes parallèles qui remontent légèrement. Ça, c'est bien. Sur le même clichés à droite, c'est 3 lignes bien espacées, et de la zone sombre entre les lignes. Ça, c'est pas bien.

   Les muscles en eux même n'ont rien, l'aponévrose n'est pas douloureuse en tant que telle, mais la zone endommagée devait provoquer des contractions des fibres musculaires, d'où crampes et autres impressions de contracture.

  Bref, comme prévu j'écope de minimum 15 séances de kinésithérapie, d'abord pour cicatrisation et ensuite reprise douce. Mais on devrait pas me revoir sur un stade en 2010.



   Comme je ne me serai pas privé de râler s'il y avait eu un raté, je dois féliciter d'abord le docteur Magnol, personnage particulier de prime abord, mais qui de part son expérience de la course à pied à visé d'entrée dans le mille. Ainsi que le docteur Naveau du cabinet de radiologie Kern, qui malgré n'avoir rien vu au départ, à persévéré longuement sur l'ensemble de la jambe pour finalement identifier cette blessure.

    Maintenant reste plus qu'à être sage pour remettre tout comme il faut. J'vous ai pas parlé de mes objectifs 2011? :))

mardi 19 octobre 2010

Dossard Marseille-Cassis dispo

   Tout le monde semble en halène, alors quel est le verdict?

   Hé bien le gagnant repart avec une belle déchirure sous aponévrotique entre le jumeau interne et le soléaire. Chouette. Késako? Comme je disais hier, l'aponévrose est la membrane qui entoure le muscle. Normalement à cet endroit là, ya donc 2 membranes côte à côte, qui forment deux belles lignes blanches très fines sur l'échographie. Enfin sur mon mollet gauche. Sur le droit, j'ai 3 (?) lignes bien espacées, et de la zone sombre au milieu. A priori du sang. En tout ça doit bien être 3 ou 4 fois plus épais que sur l'autre mollet. Bon ça sera plus parlant quand j'aurai récupéré les clichés et le diagnostique définitif, d'ici jeudi.

   Le fait que ça ai saigné dans l'inter-membrane explique que je n'ai jamais eu le mollet bleu, c'est resté à l'intérieur. Et les muscles en eux mêmes sont intacts, si ça peut faire un lot de consolation. A la question "et ça se guérit?", ben j'ai pas bien compris la réponse. Le praticien est parti dans un délire comparatif entre les fibres musculaires qui se contractent et qui s'étirent, les fibres cicatrisantes qui ????, et la fibre de l'aponévrose qui fait encore autre chose. Bref, en résumé on va dire que oui, mais qu'il allait falloir rééduquer tout ça après cicatrisation.

   D'où la question suivante: "et là c'est cicatrisé?". Ben non. Si ça l'était, il n'y aurait plus de zone sombre, tout serait blanc. Ah. Donc prévoir au moins 3 ou 4 semaines de cicatrisation, et ensuite on verra. Vala vala. Bon là c'est le diagnostique rapide à chaud, je dois revoir le médecin avec l'analyse complète d'ici la fin de semaine. Mais faut pas se faire trop d'illusion, ça sera pas meilleur. Ya aussi de grandes chances que j'écope de quelques séances de mon Fred-tortionnaire préféré :)

   Enfin bref, c'était prévisible, mais j'irai pas courir la Gineste cette année. Si quelqu'un est intéressé par un dossard, qu'il fasse signe rapidement. Si j'ai pas de preneur d'ici samedi, je le filerai sur Kikourou. Avec 15000 dossards partis en une dizaine d'heures, ça devrait pas être trop dur de trouver acquéreur.

   Edit: Le dossard a trouvé preneur. C'est une autruche au nom de Ludo qui prendra le départ :)

   Ah et pis j'aurai aussi certainement un dossard SaintéLyon à refiler, bien que je vais tenter de me le faire annuler si c'est encore possible.

   Prochaine séance de CAP, à priori pas avant Noel. J'vais devenir une bête de natation à ce tarif là :)))





lundi 18 octobre 2010

Plouf - Cours 3

   Brrrrrrr, il fait un temps à pas mettre une chaussure dehors. Perso ça tombe bien, j'suis toujours pas en état de courir. Encore que les douleurs ont quasiment disparues au quotidien, ce qui du coup redonne des envies d'aller gambader. Bref, j'essaye de rester sage, bien aidé par les grêves des transports qui m'empêchent même de faire mes 10mn de vélo pour aller bosser.


   Le diagnostique qui tiendrait actuellement la corde, c'est une aponévrose du jumeau interne. Hé hé, ça en jette non? En simplifié, une inflammation de la membrane qui entoure le muscle. La même chose qu'une périostite quoi, mais au niveau du mollet. Super. Confirmation à venir demain via une échographie de la zone, et après on pourra déterminer comment ça se guérit (bien que j'imagine facilement un "repos 3 mois" ).

   Un coureur immobilisé pouvant en cacher un autre, c'est Nath qui a chaussé les baskets ce week end. Pour une reprise de la compétition, elle a parcouru le premier relais de la Grande Course du Lac, au lac du Bourget. Elle parcours les 13km premiers kils ultra roulant en 1h04, et peut être fière de ses 12.5km/h de moyenne. Ça promet pour l'ekiden de Grenoble dans 3 semaines.

   Il faut bien évidement féliciter Remy, qui malgré un nouveau pas de d'bol question météo, fait un beau podium avec une moyenne impressionnante. Il a coupé les bosses ou bien? :). Et naturellement l'ensemble des relayeurs Villemorantins qui se classent 1 et 2ème au scratch, ainsi que 1er mixtes (4ème) et 2ème femmes. Wow. Me feraient presque regretter d'être resté au chaud à la maison :)


   Sinon, ben nouveau plouf:
  • 400m échauffement: (50 educ crawl, 25 crawl complet, 25 pap/dos/brass/crawl) * 4
  • 300m jambes crawl. Interminable, yen avait même 400 à faire, j'ai laissé tomber.
  • 300m bras + pullboy: (50m crawl/dos/brasse) * 2
  • 400m crawl: 3 temps 
  • 300m complet: (50 m crawl/dos/brasse avec virages) * 2
  • 200m "souples":  crawl

mardi 12 octobre 2010

Plouf - Cours 2

   Les news côté jambes, c'est pas vraiment ça. Les suites de la cabriole VTT se font toujours sentir, et comme prévu impossible de recourir donc encore moins prendre part aux 10km de Romans. J'aurai p'tet également un dossard Marseille-Cassis à refourguer, à moins que j'aille y faire un footing juste pour le plaisir d'accéder au sas préférentiel. On verra ce que ça donne les prochaines semaines.

  Ce qui est le plus chiant c'est la douleur au mollet qui est restée persistante jusqu'à hier. Douleur au toucher et évidement en marchant, même si avec bandage et chaussettes de contention j'arrivais à limiter la casse. Ça fait long pour une crampe. Du coup je dois aller voir un peu plus en détail ce qu'il en est. Possible claquage ou déchirure. Ou p'tet même rien du tout, mais je veux en être sûr. J'ai toujours eu tendance à récupérer assez lentement musculairement, genre courbatures et compagnie. On verra.

   M'enfin même sans ça je sais pas si j'aurai pus m'aligner aux 10bornes. Je dois avoir un reste d'hématome de la zone percutée par la branche (haut de cuisse, limite abdos), c'est également toujours douloureux, par exemple quand je lève la jambe pour monter/descendre de la moto. Je suppose que ca serait devenu assez gênant sur la longueur.

   En attendant donc, je me limite à patauger en essayant de limiter au minimum l'action des jambes. J'ai même nagé avec strap et manchons Booster :). 50mn samedi, et nouveau cours hier midi.

  • 200m crawl: 50m complet, 50m jambes seules, 50 complet, 50m bras seuls
  • 200m dos: idem
  • 200m brasse: idem
  • 400m crawl: travail virage rotation
  • 100m Crawl: (25m jambe, 25m éducatif: rattrapé) * 2
  • 100m Dos:  (25m jambe, 25m éducatif: rattrapé) * 2
  • 100m Brasse: (25m jambe, 25m éducatif: 1 mvt bras/2 mvt jambes) * 2
  • 100m Pap: (25m ondulation, 25m éducatif: 2 ondulations + 1bras/l'autre/les2) * 2
  • 200m Palmes: Jambes seules: (25m Crawl, 25m dos) * 4
  • 200m Palmes: Papillon: (25m ondulation, 25m complet) * 4
  • 100m Crawl: respiration 5 temps.
   Encore bien claqué à la fin, surtout qu'inquiet pour le mollet, j'ai quasiment tout fait aux bras. Mais encore une fois surpris, la séance passe vite alors que les 45 ou 50mn de samedi m'ont parus interminables. 

mercredi 6 octobre 2010

VTT - Bresson Jarrie

   Dans la série "faites ce que je dis mais pas ce que je fais", la sortie du jour. Ok je devais faire respirer les mollets, mais j'avais prévu cette sortie avec le chef. Donc l'oxygénation n'étant pas à une journée prêt, promis jurée, après plus rien jusqu'à dimanche.

   A midi on trace donc en direction de Bresson pour se faire la montée du Golf. Ca tire à peine au départ, et ça passe vite. Je l'ai prévenu que j'allais monter cool, si tant est que je puisse faire autrement même un jour normal. La première grimpette en bitume est un peu raide, mais la suite passe bien, je gère tranquillement. Rendu sur le plateau on alterne des petites relances et des bouts de descentes, ça fait tourner les jambes, c'est même plutôt pas mal.

@Openrunner
   On quitte la frange verte et son milliard de châtaignes au sol pour filer jusqu'à surplomber Jarrie, puis retour à la tour Hertzienne. Là il m'annonce une descente single rigolote. Soit. Le départ est effectivement très fun .On passe souvent à côté en cap mais j'avais jamais pris cette variante. C'est carrément une piste de descente (de "DH" pour parler le jargon vététiste), virages relevés, méga jump et tout et tout. Bon les sauts c'est pas encore pour tout de suite, enfin juste un p'tit par ci par là, mais l'enchainement des droites/gauche relevés est déjà bien marrant. D'autant qu'au final on va pas bien vite, donc c'est beaucoup moins effrayant qu'une descente à donf dans les galets.

   Ensuite on attaque la deuxième partie, et là ça se corse. C'est toujours du single bien tracé, mais la pente s'accentue jusqu'à plus de 30%. Ça devient chaud, position méga en arrière, roues qui rippent de partout, même à l'allure minimum j'suis largement au dessus de ce que mon bagage technique sait aujourd'hui faire et je pressent la galtouse imminente. Je fini par décrocher les pédales automatiques, au cas ou, et dans un ultime 180° bien serré, ce qui doit arriver arrive. Et zou, tout le monde par l'avant.

   Le hic du soleil, c'est que quand t'ajoutes les 30% de pente, ben tu tombes vite de haut. Et que pour pimenter un peu, ben ya un bout d'arbre sur la trajectoire. Je m'empale presque sur un morceau de tronc, ce qui ralenti fortement le mouvement il faut l'avouer, puis termine la chute pas un mini roulé-boulé. Ouch ! Je paralyse un peu, grosse douleur au bas ventre, j'ai pendant un moment l'impression que je me suis transpercé le bide. Après quelques râles de rigueur, je finis pas jeter un coup d'oeil inquiet sous le cuissard. Ouf, grosse trace du choc, mais la bidoche est intacte. Ça va donc passer. Et là le deuxième effet kisscool, alors que je me tortille gentiment de douleur en attendant la délivrance, clac, la belle crampe au mollet droit. Ahhhh il a voulu faire le malin, ehhhhhhh bin il va pas venir se plaindre maintenant.

   Passe une ou deux minutes, je finis par me relever. Coup d'oeil sur l'empalator du jour, 50 ou 60cm de haut, 3-4cm de diamètre, mais heureusement coupé droit à la scie par une ame bienveillante. J'ose pas imaginer... non vaut mieux pas. Difficile de remonter de suite sur l'engin, il reste quelques mètres de pente mais encore ultra raide et j'ai perdu toute confiance. Et même à pied ya largement de quoi se foutre au tas. Retour sur le plancher des vaches, on se marre un peu et on rentre au bercail au mode ralenti. J'ai le mollet en vrac et ça n'a pas l'air de vouloir passer.

   On va voir ce que ça donne les prochains jours, mais les 10km de Romans, bon, ça me parait assez improbable. La douleur ressemble fortement à la contracture de fin Aout, autant dire que même Marseille-Cassis n'est pas certain. Enfin on verra, c'est un peu tôt pour le dire. Et puis en fait c'est pas bien grave non plus, la sortie était belle, et j'suis passé par loin de la case hosto (du moins si je me réveille pas en pleine nuit avec une explosion de l'appendicite). Donc je marche comme un pingouin, mais en fait tout va bien :)
VTT Bresson Jarrie - 1h35, Dist = 28km - 455m D+


mardi 5 octobre 2010

ALE - 3*600 + 4*400 + 5*200

Plan:
  • Echauffement: 30mn
  • VMA Courte: 3*600m - r1'/ r2' / 4*400m - r40" / r2' / 5*200m - r25" 
  • Récup: 15mn
Séance: Inversion de programme pour tous ceux qui ont une course à la fin de la semaine. C'est donc une séance de piste qu'on attaque avec loin devant Stéphane B, Damien et un Thierry en grande forme, puis un second groupe Luc, Stéphane et ma pomme.

   Sur les 600m j'ose pas encore franchement y aller, et comme je mène le second groupe, ya rien pour vraiment me forcer à me surpasser. Je passe aux 300 en 1' comme jeudi, et lache un peu de lest sur la deuxième partie. J'améliore un peu mes temps sur les 2 suivantes, mais reste autour de 2'02 qui me semble sage pour la suite. Sur les 400 j'suis déjà mieux, je maintien assez facilement les 20s/100m, tout en améliorant légèrement d'une fraction à l'autre. Sur les 200 je me donne un peu plus, désormais certain de finir, et aurait pus en ajouter quelques uns..

   Tout en progression, je suis certainement en dedans et c'est pourquoi les séances passent bien. Pas de problème de cardio, c'est du côté des jambes que j'aurai été limité si j'avais voulu accélérer. D'ailleurs les mollets ont un peu durcis sur la fin. J'vais les laisser respirer un peu d'ici la fin de semaine pour pouvoir gérer les 10km de Romans au mieux.

Chiffres:
  • Echauffement: 29mn, FCMoy = 147, Dist = 5.9, VMoy = 12.3 km/h
  • 600m : 2'03.3, 2'02.5, 2'01.8
  • 400m : 1'20.0, 1'19.5, 1'19.4, 1'19.2
  • 200m : 37"4, 37"5, 37"0, 36"7, 35"0
  • Total: 1h19, Dist = 13.2 km
Courbes et Statistiques:
 

lundi 4 octobre 2010

Plouf - Cours 1

   Après 2 ans à barboter tant bien que mal les mois d'étés en piscine extérieure, puis quasiment plus rien les 10 autres mois de l'année, je me suis enfin décidé à me réinscrire à des cours de natation. Comme beaucoup de monde j'ai appris à nager entre 6 et 12 ans grâce aux cours en école primaire. Je m'en sortais pas trop mal à l'époque, mais passé le CM2, il fallait s'inscrire en club pour continuer. Et moi les entrainements club, la compétition, tout ça, je le fuyais. Donc basta la natation. Tout comme basta l'athlétisme d'ailleurs :)

    Bref, objectif réapprendre à nager correctement. Si physiquement j'arrivais à progresser légèrement au fur et à mesure des séances, mon manque de technique m'obligeait à tout faire au pullboy sous peine d'asphyxie. Il me fallait bien un cours pour remettre tout d'aplomb. Ca sera donc le lundi midi jusqu'à la fin de l'année.

   Détail de ce premier cours, les autres ayant attaqué depuis début septembre, je suis immédiatement mis "dans le bain" comme on dit.

  • 100m crawl: 25m jambes seules, 25m complet, 25m bras seuls, 25m complet
  • 100m dos: idem
  • 100m brasse: idem
  • 400m crawl:  (50m respiration 5 temps, pause 15s) * 8
  • 300m: (25m dos en rattrapé avec mains à la verticale, 25m apnée, 25m crawl) * 4
  • 200m crawl: remontée de main le long du corps pour travailler la sortie du coude
  • 200m palmes: (25m crawl jambes seules, 25m dos jambes seules) * 4
  • 200m palmes: crawl en gérant la sortie du coude
  • 100m libre
   Soit 1h et 1700m. Autant dire que j'étais moyennement cuit à la fin, et les jambes on partiellement appréciées les séries de palmes. Mais l'alternance des exercices fait que ça passe finalement assez vite. Bien plus que les 1000 ou 1500m que je me faisais le midi en tout cas.

dimanche 3 octobre 2010

VTT St Sixte et CAP Cochettes


   Le week-end commence par une bonne sortie VTT avec l'ami Eric. On se chauffe jusqu'à St Geoire-en-Valdaigne, puis on attaque dans le pentu vers Merlas. Le panorama sur "l'arrière" de la Chartreuse vaut le déplacement. Un peu de route pour de rapprocher du col des 1000 Martyrs, je verrai plus tard sur la carte qu'il y avait moyen de faire plus en chemins.


  On quitte l'asphalte pour un petit bout de raidar on l'on est obligé de poser pied à terre. Le raide raide avec en plus le vélo à pousser, je sens que les mollets aiment pas trop. Resdecente sur St Sixte, on longe le lac pour une longue descente. J'ai toujours l'impression que je vais mourir tous les 50m, mais bizarrement, j'arrive à rester sur mes roues. Bref, une bonne sortie bien agréable, il faut que je persévère pour prendre vraiment l'engin en mains.



   Dimanche c'est d'abord picnic et escalade avec la Vogoy' team à l'Arselle. Ça fait bien longtemps que j'avais pas mis un baudrier ni fait un noeud de 8, ne serait ce que pour faire l'assure. Malo nous a un peu paralysé en haut de la voie, et Nath m'a surpris en évitant la tétanie. Comme quoi... Un très très bon après midi, j'ai même pris un coup de soleil sur la tronche :)



   De retour à la maison j'enfile vite fait les baskets pour éviter la nuit. J'ai pas regardé le plan, 2 sorties qualité dans la semaine de reprise, ça doit être suffisant. J'opte donc pour une sortie vallonée, contournement de Clermont, puis montée habituelle aux Cochettes. Plus en confiance que la semaine dernière, je poursuit par la montée raide au Chatelar. Ca passe plutôt bien. Je fais même une bonne descente pour m'amuser un peu, mais sur la fin de la sortie je sentirai un peu les cuisses fatiguées. Le cumul VTT/CAP probablement.

VTT - 2h10, 30.2km - 500m D+
CAP - 1h22, 13.3km - 400m D+

jeudi 30 septembre 2010

ALE - 12 * 300m

Plan:
  • Echauffement: 30mn
  • VMA Courte: 12 * 300m, r = 40"(100m)
  • Récup: 15mn
Séance: Piste humide pour cette reprise sur des 300, ça glissouille un peu mais c'est gérable. La séance de mardi a été assez bien digérée, quelques traces courbaturantes dans les jambes, rien de méchant. Douleurs aux talon d'Achille et au pied gauche toujours un peu gênantes, enfin surtout bien désagréables, mais ça empêche pas vraiment de courir et faudra faire avec en attendant les nouvelles semelles orthopédiques qui devraient résoudre tout ça.

   J'attaque donc cette séance toujours en mode prudence, je sais que j'ai ni les jambes ni le cardio pour aller chercher un chrono habituel. Objectif tenir les 1'00 jusqu'au bout, ça me suffira. Dès la première fraction ça gaz (très) fort devant, Damien joue les Usain Bolt avec les élites, et à moins d'écourter la récup à 30s, impossible de rester au contact sur les fractions suivantes. On fera donc le reste de la séance à 3, moi qui mène le tempo, ? collé à mes baskets (mince, bouffé son nom), et Stéphane qui s'accroche à une petite seconde. Je gère donc ma minute sans trop de soucis, juste ce qu'il faut d'intensité, et me permet d'accélérer un peu sur les 3 dernières (surtout pour m’ôter l'envie d'en faire 15 avec Remy :p).

   Objectif tenu donc. Sans doute pas beaucoup plus rapide que mardi (Luc mon mètre-étalon n'était pas là pour que je puisse me jauger), mais avec de bien meilleures sensations.

Chiffres:
  • Echauffement: 20mnn, FCMoy = 153, Dist = 4.0, VMoy = 12.0 km/h
  • 300m: 1'00.2, 1'00.9, 1'00.5, 1'00.5, 59.9, 1'00.0, 59.9, 1'00.3, 59.9, 58.9, 58.0, 56.1
  • Total: 1h09, Dist = 12 km
Courbes:
 

mardi 28 septembre 2010

ALE - 3*3 + 3*2 + 3*1

Plan:
  • Echauffement: 30mn
  • VMA Mixte: 3*3' - r1'30 + 3*2' - r1' + 3*1' - r40"
  • Récup 15'
Séance: Les débuts de saison c'est toujours plein de monde, c'est assez agréable. Des niveaux assez disparates mais la même séance pour tous. Pour moi c'est la reprise, 1 mois sans travail VMA, je me fais pas trop d'illusion sur mon potentiel du jour. Toujours à l'écoute des mollets, j'ai même décidé d'être très très sage.

   On part avec Nico, Luc, Laura et deux nouveaux que je connais pas encore. Nico prend un peu le large au fil des répétitions, je vois bien que je ne peux pas m'accrocher et n'essaye pas vraiment non plus. Je me contente de rester au contact de Luc et Laura, ce qui assez rapidement devient déjà assez dur comme ça. Cardio au taquet, puis les cuisses qui coincent aussi. Normal quoi. A la fin des 2mn je décide que j'en assez pour la journée, je commence à piocher un peu et sur les minutes je tient pas à me foutres les jambes en vrac. Je suis le groupe en faux rythme, juste pour la forme.

   Quelques petites tensions à l'arrivée, je m'y attendais un peu, rien d'inquiétant. On verra surtout ce que ça dit demain. Et je vais logiquement avoir besoin de quelques séances avant que le cardio se débride, mais ça va venir. 

Chiffres:
  • Echauffement: 28mn, FCMoy = 147, Dist = 5.4km, VMoy = 11.8 km/h
  • Series (km/h): 16.5, 15.6, 15.6, 16.2, 15.6, 15.7, 15.0, 14.3, 13.6
  • Total: 1h18, FCMoy = 153, Dist = 15.34, VMoy = 12
Courbes:

dimanche 26 septembre 2010

Sem 35/36/37/38 - Tout ca.

   Hello du bateau.

   On en était où? Ah oui, le belier, et ses 9mn de gagné. Prometteur pour une belle fin de saison, j'ai vite envie d'enchainer en vue de Mk6. Je m'octroie 2j de repos, enfin façon de parler. J'fais bien ce que peux, j'ai les jambes en bois, plus que les loulous qui ont tourné autour du grand blanc.

Mer 1/9: Reprise par un p'tit tour de VTT aux batteries hautes au dessus du boulot. J'monte en douceur par la route pour pas m'en mettre trop dans les guiboles.
VTT - 1h03, 13.3km - 400 D+
Jeu 2/9: A vélo ca va, mais à pied je sens que c'est toujours pas ça, même en marchant. Je zappe le club et me fait un petit tour à la maison, une dernière reco du petit parcours pédestre qu'on organise la semaine suivante. Petite sortie, les cuisses montent bien, mais au retour, les mollets sont toujours pas frais.
Petit Triton - 1h06, 10.2km - 200 D+

Ven 3/9: Nouvelle sortie VTT avec des collègues de boulot. Ils terminent leur prépa pour la traversée du Vercors et bien qu'ils me promettent un parcours cool, je m'attends au pire traquenard. Finalement ça reste faisable, et si je suis certainement moins à l'aise qu'eux, je peux passer sans avoir à me mettre trop dans le rouge. Un beau parcours qui me fera passer sur les crêtes de Vaulnavey avant de rentrer par Tavernolles.
VTT Crêtes Vaulnavey - 1h35, 25.8km - 515m D+
Dim 5/9: L'an dernier j'avais enchainé Paladru la semaine suivante des Beliers, un peu en dedans au départ, mais pas si mal. Cette année j'aurai bien fait les 10km de Grenoble, autour de 38', pour reprendre un peu de rythme. Si le samedi je n'ai plus de douleur au mollet, je sens que ce n'est quand même pas bien raisonnable et que je risque de le payer. Tant pis.

Lun 6/9: Du coup n'ayant rien fait du week end, je me fais une belle sortie le midi. Montée tranquille au Murier, puis chemin du Lavoir vers Villeneuve avant de retourner vers le Bigot. La montée passe bien, j'ai de bonnes jambes mais je me dis que j'ai bien fait de zapper les 10km de Gre. Mais passé l'heure à la redescente, le mollet se rappelle un peu trop à mon souvenir. Pas bon.
Bois du Fournet - 1h26, 13.9km - 505m D+
   Comme le vélo à tendance à m'apaiser tout ça, le soir je maintien le retour par la digue que je m'étais prévu. Du moulinage sans forcer, 1h13 pour les 32km/130m D+ du trajet.

Mar 7/9: Seance kiné. où je lui expose mon problème persistant au mollet. Verdict, suite ou pas de la contracture de la semaine précédente, mais il craint qu'on ai un peu minimisé le problème. Petit claquage possible, voir plus si ça se rétablie pas rapidement, et radio/écho à prévoir. Donc repos et repos, d'abord 10j pour voir, qu'on prolongera à 2 grosses semaines pour assurer le coup. Mouaif...

   Seul côté positif, j'fais du jus et j'suis au mieux pour profiter comme il se doit du mariage de la sister. Au taquet. Départ prudent sous prétexte de couverture photographique, enchainement blanc/rouge bien négocié,  ensuite bon train jusqu'au passage délicat des bulles. Là on est à mis course et je lâche la machine pour finir en beauté près de la tireuse à bières. Quelques heures de sommeil et on attaque la deuxième étape, pas toujours la plus facile. Un beau mariage :)


Mar 21/9: A part ça (et encore je m'en suis servis comme excuse pour pas danser), j'suis resté sage pendant 15j. Dur. Même pas de vélo pour aller bosser, pas tant qu'on me l'ai interdit que la charge de taf justement, qui m'obligeait à faire autrement. En fin de semaine je me paye quand même une méga crampe au réveil, à l'autre mollet! Pas compris. La douleur traine pendant 3j et ça me gave sérieusement. Je sais même plus si je dois étirer, glacer, ou rien faire. Mardi j'ai quand même l'autorisation du kiné, reprise de 30mn, 5km, à plat. Bof. Pas de douleurs au mollets c'est déjà ça, même si j'en ai d'autres ailleurs, en plus des douleurs psychosomatiques qu'on se trouve toujours quand on est à l'affut de la moindre sensation. Je dois retourner voir le podologue pour tenter de mettre fin à tout ça.

Jeu 23/9: Reprise toujours, j'allonge à 45mn. Je me retrouve à faire 2 fois le tour de la ville pour tenter de rester le plus à plat possible, pas facile dans la région. 8.5km et 100m D+. Ben oui, j'peux pas faire moins à sinon de faire des allers retour sur 500m. Et même comme ça c'est assez monotone, surtout que j'ai fais ça de nuit, et ça m'incite pas à dépasser la dose prescrite :)

Dim 26/9: J'avais prévu une sortie samedi, et une rando VTT le dimanche. La météo m'a pas vraiment motivé pour le vélo, et dimanche soir je pars donc faire mon tour à pied. Une montée à la croix des Cochettes, pas trop raide et que je connais bien. Pour pas tenter le diable en D+ je redescend et suis le fléchage de la rando VTT qui me permet de découvrir un nouveau sentier vers la Guilletière. Sympa. Bonnes sensations aussi, même si à 11km/h ya pas de mal, je pense pouvoir reprendre les séances au club à partir de mardi.
Cochettes et Guilletière - 1h19, 13.8km - 320m D+

vendredi 24 septembre 2010

Dans les foulées de la Gazelle

  Coucou me revoilou. Quelques news à venir, disons ce week end. En attendant une petite présentation d'une course la semaine prochaine dans les monts du Lyonnais.

Dans les foulées de la Gazelle
   Cette course est organisée en hommage à Séverine, l'amie de notre compagnon d'entrainement Nico, disparue tragiquement l'an dernier. Si mes petits tracas de gambettes s'estompent d'ici là, ça en prend la bonne voie,  j'espère pouvoir y faire un tour.

dimanche 29 août 2010

Le Belier 2010

   Weekend de fin Aout. Je quitte la vallée encore bien humide de Chamonix et rejoint la Clusaz dès le samedi midi. Au col des Aravis je suis limite dans le brouillard, mais c'est quand même moins pire que ce qu'on s'est pris sur la couane depuis 2 jours. Venu en touriste l'an dernier, et avec malgré tout une relativement bonne perf à la clef, le Belier était pour moi un objectif important pour cette année. Et plus ou moins la fin de ma saison de trail, si tant est qu'elle ai vraiment commencé.

   Après une belle entame début juillet avec le trail du Gd Serre et deux grosses semaines de cumul vélo/cap, la suite de l'été fut beaucoup plus chaotique. Ma préparation ne s'est pas déroulée aussi bien que je l'aurai souhaité, même si je ne dois en prendre qu'à moi même sur ce coup. J'arrive donc moyennement confiant, il me manque beaucoup de volume et de dénivelé, prétentions revues à la baisse. Mais journée plaisir quand même via la présence attendue d'une bonne partie du club de Villemoirieu, quelque soit le résultat.

   L'avantage d'une nuit d’hôtel avec toute la famille, c'est que d'un on est sur place au réveil, et que de toute façon on éteint tôt pour faire dormir les mômes. Les derniers SMS de la CCCbis annoncent l'arrivée de Remy à Cham, je coupe le portable pour une bonne nuit de sommeil. P'tit dej à 8h30, c'est un peu tard et malgré tout ça a du mal à passer. Inconvénient de la nuit d’hôtel, on se lève plus tard et on a pas ses céréales habituelles. Faut faire avec. Il est presque 9h15 quand je pars m'échauffer, comme toujours limite à la bourre. Bon 10mn et ça ira bien. La contracture du début de semaine est encore légèrement sensible, pour dire, mais je sens que ça passera après le départ. Je me place aux avants postes et attends les coups de gong du clocher qui annoncent le départ. Ah oui l'objectif? Bah si je refais le 2h30 de 2009, ça sera déjà bien. Et si je maintiens mon chrono jusqu'au pied de la dernière bosse, je dois pouvoir gagner 5mn vu que j'y avais quand même bien coincé l'an dernier.

  Gong. Les 500 coureurs s'élancent pour 1km de bitume, et j'ai l'impression d'en avoir déjà 200 devant moi. Mais ils sont tous fous ou bien? Moi qui pensais être plus peinard en partant devant, c'est rapé, vais quand même pas me mettre au taquet pour rester devant? Début de côte, puis single, Mickael est juste derrière moi. Je sais qu'aujourd'hui il pourrait bien me mettre à mal, va falloir batailler. On alterne marche et course. Pas grand chose à faire d'autre que de suivre le petit train, sinon dépenser inutilement de l’énergie à passer coute que coute. Toute façon ça me va assez bien, j'suis à l'aise mais dans ce genre de côte je pourrais pas faire grand chose de mieux. Je relance dès le haut et bascule vers le lac, prends quelques mètres d'avance sur Mickael.

   Premier ravito, km3.5 - 25'28, 1mn de gagné. Je met ça sur le compte du départ mieux placé, car j'ai pas l'impression qu'on ai monté franchement plus vite que l'an dernier. On attaque un faux plat sur bitume, et rapidement je coince. Enfin je coince. C'est pas flagrant, mais sur un pourcentage ridicule comme ça je devrais pouvoir dérouler franchement et là ça veut pas. Je suis dans le dur pour juste maintenir le rythme de ceux qui m'entourent, sensations bizarres, estomac moitié en vrac. D'ailleurs Mika revient à mon niveau. D'un autre côté j'avais ressenti la même sensation au même endroit l'an dernier. Descente, tour du lac, je n'arrive plus à distinguer Benjamin et JC qui doivent être déjà loin.

   On remonte vers le 2ème ravito, km7 - 43'27, plus que 30s d'avance, et surtout en forçant alors que j'étais encore en mode cool à cet endroit l'an dernier. Mika semble par contre bien en jambe. Impossible de rester à son niveau, il me distance légèrement. Je m'accroche comme je peux et refait la jonction au gré d'un petit bout de descente. On attaque une longue côte que j'avais un peu zappé, presque 2km500, pas très raide mais usante, toujours en charge. Je ne lâche pas mon lièvre, le garde à une trentaine de mètres en maintenant une petite foulée, mais il me fait la vie dure. Tout seul j'aurai probablement marché de nombreuses fois et perdu pas mal de temps. Au lieu de ça, on arrive au ravito de la mi-course, km13.5 - 1h08'45. Toujours cette minute d'avance, ça me rassure pour les 2h30, la suite est principalement descendante. Pas de pause au ravito, j'ai encore de l'eau dans mon bidon et je profite d'un bout de descente sur bitume faite assez tranquille pour avaler une barre d'amande.

   Deux petits coups de cul ou je suis obligé de marcher, mais arrive à relancer rapidement pour rester au contact. Puis une courte mais sympathique descente technique. Je me lâche un peu, et prend immédiatement une grosse centaine de mètres au groupe de Mika. Je termine la descente juste derrière la 4ème féminine, Sandrine Mottoros. Court faux-plat sur bitume, je la laisse reprendre un peu de marge sans forcer. Mais les sensations commencent à être pas mal. Dans longue et douce descente qui suit, je suis maintenant capable de dérouler assez facilement tout en grappillant du terrain sur mes concurrents. Je pourrais du coup donner un peu plus de train, mais préfère en garder pour la cote de Beauregard qui n'est maintenant plus très loin.

   Petite montée sèche au 4ème ravito, km18 - 1h35. Et de 2mn d'avance, je m'y arrête quelques secondes le temps de remplir mon bidon. Je repars sur le même mode et déroule facile jusqu'au pied de Beauregard, avale un gel. Mode j'envoie du gros, ya plus qu'a. 2700m et 300m D+, on a vu pire quand même. Première portion de 800m à 10%, j'essaye de me caler sur une petite foulée. Sandrine me repasse, ainsi que 2 autres coureurs. Pas d'affolage. Puis on prend une tangente à droite pour attaquer le mur. J'ai beau l'avoir fait l'an dernier, ça reste un mur, large chemin forestier de p'tet 200m @ 30% au milieu de la forêt, quand même assez impressionnant. Je vois Sandrine qui court jusqu'à la moitié, chapeau. Je l'attaque direct en marchant, et finalement il passe assez bien, beaucoup mieux que prévu. Je reprend même 2 coureurs soufflants et râlants, ils se sont visiblement pris le mur de face, comme moi l'an dernier.

   Ça me booste bien pour la suite, et dès la portion passée je reprend ma petite foulée. Plus qu'1km500 à 10%, un peu long mais bien régulier. Ravito5, km21 - 1h54. Héhé, 3mn de mieux dans cette partie de la monté. Dans la partie haute, on débouche sur un panorama de rêve, la chaine des Aravis, et via la trouée du col des Aravis, au fond le début de la chaine du Mont Blanc. Enfin en théorie. Ici le ciel est totalement clair, mais au fond le blanc est surtout et encore nuageux. J'arrive à maintenir mon rythme, et double même quelques gars. Je reviens presque sur la féminine avant le sommet, que j'atteins en 2h01, soit -7mn. Grandiose. Et 3 places de gagnées au total dans cette montée, inespéré, j'en avais perdu au moins 10 ou 20 l'an dernier.

   Reste plus qu'à descendre jusqu'à la station. Sur le moment je crois avoir gagné presque 10mn et me dis que les 2h20 sont du coup jouable. Mais j'avais bien descendu, et il faut refaire la même. La première portion est raide mais facile, du gros chemin forestier, ça tape un peu mais ça passe. J'y double et dépose rapidement Sandrine, puis reviens sur d'autres concurrents. Au milieu un coup de cul, je remarque Benjamin qui termine gentiment, je ne vais pas tarder à le rejoindre. Encouragements de la petite famille, ils sont montés en cabines et se font la descente. Malo court quelques dizaines de mètres derrière moi, et même carrément vite je trouve, pour un gamin de 4 ans, il me suivra plus de 50m et j'ai un peu peur que ça se finisse en gros gadin. Ça promet :)

   Puis j'attaque la deuxième portion, la rigolote. Un single dans les bois, totalement pourris de grosses racines, avec options rochers bien lisses, le tout rendu ultra glissant par la météo des derniers jours. J'adore. Après en avoir passé quelques uns, dont Benjamin, devant moi un gus envois du pâtés, c'est rare sur ce genre de terrain. Ou du moins c'est rare qu'on se rattrape quand on descend presque pareil, je me demande ce qu'il fout là. Celui là il va être plus coton de le passer à la régulière, d'autant que je suis obligé de garder un minimum de distance pour appréhender le terrain, il me bouche un peu la vue. Comme il est a fond j'suis pas certain qu'il soit prêt à se pousser de lui même, et puis je vais quand même pas le pousser dans le décors (noooooooon, j'y ai même pas pensé :p).

   Un peu trop à fond d'ailleurs, je me dis qu'il semble un peu en sur-régime, qu'il maitrise pas tout. Ça manque pas, il se prend une première vautre, je pile en vrac pour éviter de lui monter dessus et il se relève. Bon, faut agir, ça va mal finir. Une épingle, je coupe et saute sur le chemin du dessous. Raté, pris trop de temps à la réception, je le gêne un peu et il reste devant. Mal joué, pas malin. Deuxième tentative plus assurée, je profite d'une coupe déjà présente pour le court-circuiter, cette fois c'est bon. C'est pas dans mes habitudes, mais l'idée est de le passer puisque je suis plus rapide, sans lui faire perdre du temps. Ça doit l'énerver, il se prend une deuxième gamelle toujours sans conséquence. Je m'excuserai à l'arrivée en lui expliquant pourquoi je l'ai passé comme ça.

   Bon maintenant que je suis devant, ya plus qu'à lâcher les chevaux. C'est quand même toujours aussi casse goule et les appuis chassent régulièrement, pour pas dire à chaque pas. Zip zoup, p'tits coups de rein de récupération, coups de pieds de stabilisation, qu'est ce qu'on se marre. Zip, ouille, amorce de crampe aux ischios. Zap, heyyyyyyyyyy, mais c'est quoi ce muscle sur le côté du tibia? Allez, tenir jusqu'au bout, je sors des bois pour les derniers 500m de descente sur bitume. Coup d'oeil au chrono, çà va être chaud pour les 2h20. En fait même pas jouable du tout, mais ça empêche pas de finir à fond. Derniers 200m, on remonte légèrement vers l'église, je tente le gros finish, mais c'est festival d'amorces de crampes. Devant derrière, cuisses et mollets, ça attaque de partout. Sympa. Bon ben vais me contenter d'un finish normal.

   Je passe la ligne en 2h21'35, 37ème, presque 9mn de mieux qu'en 2009, entièrement pris sur la seconde partie. Plutôt content, très même, vu les incertitudes au départ. Évidement, ya cette sensation d'avoir un peu coincé sur la première heure. P'tit dej un peu tardif sans doute, associé à un manque d'échauffement, il m'a fallu du temps pour me mettre en route. D'un autre côté, ça me permet de bien finir, je gagne plus de 5mn dans l'ultime montée, et quand même 30s dans la dernière descente. Ça énervera d'ailleurs un peu la 4ème féminine puisque je lui met plus de 3mn dans la descente, et qu'elle aurait fait podium si elle était descendue avec moi. Et puis bon, ca fait un objectif tout trouvé pour l'an prochain, approcher les 2h15 en négociant mieux le départ. Surtout que par dessous tout, on a encore passé un bon après midi en compagnie des autruches, et qu'on va pas se priver de remettre ça en 2011 :)

Resultats:
   Hommes:
1. Billy Burns (V1) - 1 h 49 ' 15 s
2. Ludovic Pellé - 1 h 58 ' 36 s
3. Eric Mazimpaka - 2 h 02 ' 16 s

  Femmes:
1. Stéphanie Duc - 2 h 17 ' 15 s (pos 29)
2. Céline Lafaye - 2 h 20 ' 10 s (pos 33)
3. Karine Marguerettaz - 2 h 22 ' 14 s (pos 41)

Courbes:
Le Belier - 27km - 1100m D+ - 2h21'35 (11.4 km/h)

vendredi 27 août 2010

CCC et UTMB 2010

   Chamonix le dernier weekend d'Aout. La Mecque du traileur. L'objectif ultime d'une saison, voire d'une vie. Tout le monde en rêve, ou presque. Ceux qui ne rêvent pas d'y participer, j'en fais encore partie, sont au minimum admiratifs de ces performances d'une autre monde.

   J'ai donc décidé d'aller voir de plus près de quoi il retourne. Et puis évidement de supporter un peu mes potes inscrits sur la CCC et la TDS. Départ de Grenoble en fin d'après midi, j'enfourche la moto. On s'est pris une grosse saucée "bien ventue" dans la matinée, mais le grand bleu est réapparu dès midi, le vent est même retombé. Je me dis que ça doit être de même sur les alpes du nord. Météorologiste, c'est un métier.. Direction Albertville, Megève, St Gervais, de quoi se faire plaisir en 2 roues. A St Gervais, c'est la mise en place de tout le nécessaire pour accueillir les coureurs, on s'active. Plus j'approche du Grand Blanc, et plus le ciel est menaçant. Mais pour l'instant, les routes sont encore sèches.

   18h30 je suis aux Houches, l'UTMB vient d'être lancé. Je pose la moto sur un parking et grimpe quelques centaines de mètres sur le premier chemin, le début des hostilités. Au méga zoom je scrute la vallée, les coureurs doivent traverser le pont avant de nous rejoindre. La flotte commence à tomber. Doucement. Puis en déluge. Je n'arrive même plus à voir le pont quand les premiers coureurs le franchissent. Mon sac, la tente, le duvet, tout est en train de prendre la flotte. Tant pis.


19h10, quelques clameurs nous proviennent du bas. Ils sont là. Je me place dans le chemin, Kilian est comme prévu en tête, sans les bâtons il monte à petite foulée. Pas impressionnant outre mesure (bon en même temps j'ai pas essayé de la courir la pente), ce qui est surtout dingue c'est qu'il doit être capable de tenir ce rythme pendant  20h. A ses côtés Pascal Guiguet. Derrière c'est déjà le trou. On n'est qu'au 10ème kilomètre, et ils ont pris plus d'une minute sur les suivants. Enfin c'est ce qu'il me semble. A ce stade de la course ça ne veut rien dire, mais c'est quand même surprenant, je m'attendais à voir débarquer un peloton groupé.

   Shoot shoot. Mince, l'appareil veut pas déclencher. Humidité? Il est pourtant prévu pour supporter ça. Je m'énerve, et rate de nombreux poursuivants. Dawa passe, merde merde, encore raté. Mauvaise manip en changeant d'objectif, j'ai passé le télé en manuel et sans la mise au point, l'appareil ne veux  pas déclencher. Hey, photographe c'est aussi un métier :)

    C'est fois c'est bon. Je déclenche en rafales. Avec la flotte la luminosité n'est pas top et je sais que beaucoup seront floutes. Tant pis, on fera le tri. Je tente de reconnaitre ceux que je peux. Lizzy Hawker passe souriante. Julien Chorier est avec Christophe Jaquerod, ils sont déjà à 3mn, précédés d'un japonais que je prend pour le 3ème de l'an dernier (en fait il est encore 2mn plus loin). La flotte a déjà détrempé tout le monde, Ludo Pommeret est planqué dans sa "parka", je ne le reconnaitrai qu'en inspectant les photos plus tard. Je shoot et shoot encore. Tiens voilà Mich Cercueil. Clic clac t'es dans la boite, et 2 jolies photos en plus. Catherine Dubois passe concentrée. Puis des plus en plus anonymes, tous partis pour l'exploit.

   Ma carte de 4Go est pleine, et mon t-shirt est trempé. Je remballe. Le flot de coureurs est de plus en plus dense, je descend doucement en essayant de ne pas les gêner. Je remarque quelques buff Kikourou et les encourage, un peu plus que les autres. Avec ce temps, la nuit va être longue. En fait pas tant que ça. La course sera stoppée 20km plus loin aux Contamines, voire à St Gervais pour beaucoup. Mais ça je ne l'apprendrais que beaucoup plus tard. Je quitte le parking, plus de 30mn que Kilian y est passé et les coureurs affluent toujours. Ça doit quand même un peu bouchonner au départ.

    Direction camping d'Argentière, puis Vallorcine pour y voir passer Damien. La drache reprend, de plus belle. Plus j'avance et pire c'est. Après Chamonix, la flotte coule par vagues sur la route. Je n'y vois queud, et commence franchement à me cailler, ça a commencé à traverser le cuir et pénètre de partout. Arrivé au camping, j'en ai ma claque. A l'origine je devais planter la tente. Mais pour ça faudrait que ça s'arrête de dracher au moins 5mn. J'appelle Caro qui m'indique le gite de Fanny&Remy en bordure du camping. Je m'y réfugie. Là, bien au chaud, ça m'ennuie mais j'ai pas le courage de remettre les affaires trempées pour aller voir Damien.

   Remy est déjà parti pour la TDS à Courmayeur. Il ne sait pas encore que la course sera d'abord retardée, puis annulée, et qu'il va y passer la nuit avant de prendre le départ de la course de remplacement qui sera organisée le lendemain. Longue nuit d'attente, mais satisfaction évidente de prendre part à une course après tant de sacrifice d'entrainement, d'autant qu'il fera une super perf.

    Caro repasse au gite et nous donne des nouvelles de Damien. Les conditions sont dantesques, mais il a le moral. Il est même en train d'exploser ses meilleurs prévisions. Vers minuit on file à Chamonix pour l'attendre, ainsi que Sophie, Christophe & Thierry qui le suivent à moins d'1h. La pluie fait une pause, au moins dans la vallée. Je découvre la ligne d'arrivée. La musique retentis à chaque nouveau concurrent, ambiance. Maud Giraud en termine, première. Quelques cadors de l'UTMB, déjà rentrés, viennent à sa rencontre... et je ne sais trop comment, elle se vautre sur le macadam. C'est malin :). Enfin pas de bobo, elle se relève pour les quelques mètres manquant et fait un peu le show.

   Autour de nous on peut voir quelques traileurs de renom, je fais un peu mon paparazzi. Et puis il y aussi pas mal d'anonymes errants, des abandonnés de l'utmb ou de la tds qui ne savent plus très bien où ils habitent. Beaucoup sont encore en tenue, avec les bidons encore plein de boisson énergétique sur les bretelles du sac. Ils attendent, tout et rien, ne savent plus quoi faire. Une année de préparation, des semaines d'entrainements et de sacrifices, il faut un peu de temps pour digérer. Certains craquent nerveusement...


    Pour ceux qui terminent la CCC, c'est au contraire la fête. Quelques qu'étaient leurs objectifs, ils ont vaincu les éléments, c'est déjà une victoire en soi. Caro part attendre Damien sous l'horloge. Puis Fanny revient en courant me prévenir. Une petite boucle et les voilà, tous les 2 côtes à côtes. Il l'a fait. Il est sous les 15h. Évidemment sur le papier c'était envisageable, dans le meilleur des cas, si tout voulait bien rigoler. Et il l'a fait. En fait ils l'ont fait. Car la miss a suivi sa course depuis La Fouly, l'a assisté à chaque ravitaillement, et est évidement à associer à cette "victoire". Chapeau.


On écoute Dam nous conter quelques bribes de sa course, la météo terrible, quelques faits marquants. Il a tellement à raconter. Puis arrive Sophie, 15h30, 4ème féminine, 3ème sénior, facile. Partie doucement et sagement remontée au classement, presque étonnée d'avoir un peu mal aux jambes, "ce qui ne m'arrive jamais". On crois rêver. On squatte la tente du ravitaillement, la pluie est de nouveau parmi nous.




C'est au tour de Christophe et Thierry d'en terminer, bras dessus/dessous, heureux d'avoir partagé toute cette fin de course, et surement un peu aussi d'être sous les 16h. Quelques embrassades, puis les guerriers partent se reposer.

   Il drache toujours, je profite lâchement de l'hospitalité du gîte. C'est même presque une grasse matinée, le réveil prévu pour attendre Jacques à Chamonix n'a pas eu lieu. Les conditions ont étés de pires en pire à la Flégère, et la CCC annulée à 4h du matin à Vallorcine, juste avant l'arrivée de Jacques. Il se lève avant que je parte et me conte aussi des morceaux de sa course. Il était prêt à continuer, mais n'est pas amer, sa course était faite, il était dans son tableau de marche, il sait qu'il aurait été au bout. Fanny est partie pour assister Remy sur la CCCbis, on reçoit les premiers SMS de son passage à Bertone. Une deuxième journée folle commence...

Quelques autres de mes photos préférées, disons les plus réussies ou les moins ratées :)


Le reste là CCC et là UTMB. J'ai noté les heures de prises de vue dans les noms de fichier, ils se trouvent dans "plus d'info" sur la droite de la page des albums..