mardi 20 juillet 2010

Sem 28 - En Bref

   Oula, on peut pas dire que je sois très assidu ces derniers temps. On va donc continuer le mode résumé. Semaine moins chargée que la précédente, c'est pas l'envie qui manquait mais pas toujours facile de caser 12h de sport dans la semaine.

Mardi: Ne pouvant faire la séance club, je me programme une montée aux 4S pour faire un peu de déniv. Chaleur écrasante qui perdure, mais j'ai espoir qu'en grimpant je choperai un peu de fraicheur. Dans la montée de Romage je retrouve Michel Cercueil qui attend un pote. C'est toujours pas la grande forme et il m'annonce renoncer à monter aux 4S, ce qu'il avait aussi prévu, trop chaud. Ah le con (:p). Moi qui essayait de me motiver même si j'en chiais, voilà qu'il me met le doute.

   Je monte bien jusqu'à Romage (1000m/h) et me permet même de les distancer un peu (enfin il attendait surement son pote :p). Pause au lavoir, on discute et ils me laissent repartir seul dans la pente. Pas longtemps. Je fais 50m, mais j'ai plus de jambe. Je me dis qu'il a raison et que c'est pas très raisonnable de forcer par ce temps, et j'ai pas le temps d'y monter plus cool. Je rebrousse chemin et file vers le Bigot, avec quand même une petite montée aux batteries hautes pour ajouter un peu de déniv. Mais yaura pas 700m aujourd'hui.
Endurance Romage - 1h27, Dist = 13.3km - 450mD+
    Ah oui, sur le chemin du retour je suis tombé sur un troupeau de chevaux qui encombrait un peu la route. J'suis toujours humble face à une bestiole qui fait 10 fois mon poids, surtout qu'il y avait de jeunes poulains et qu'ils étaient visiblement nerveux. Bref, dans le lot yavait un canasson dalmatien.


Vendredi: Petite sortie piscine à midi, 1100m de crawl. Ayant zappé également la séance de la veille, je me la programme en soirée à la maison. Une cote à 12-13%, à faire en fractions de 8/6/4/3/2/1. Je me pointe dans la montée du Chatelard et attaque l'exercice. Au bout de 1'44, j'ai une grosse pierre à sauter et qui me permettra de me jauger d'une répétition à l'autre. La cote n'est pas si régulière que je l'aurai cru, ca alterne les coups de cul et les relances. Interessant comme exercice. Je ne l'ai également jamais monté aussi vite, et j'arrive en haut avant la fin des 8mn. Tant pis, j'écourte à 7'30, ca me permet de redescendre au point de départ dans le temps imparti pour la récup.

   Sur les 6mn j'arrive à maintenir le même rythme. Sur les 4mn, je perds un peu de temps au départ (+3s au passage de la pierre), et je ne pense pas avoir amélioré sur la suite, le dernier coup de cul à du mal à passer. Sur les 3mn je reprend du nerf, passe la pierre en 1'40 et gagne 10s sur un autre pointage proche du point d'arrivée. Sur les 2mn j'accélère encore, 1'32 à la pierre. Du coup j'allonge un peu la dernière montée et arrive à la pierre en 1'30.  Assez content au total, tout seul je ne sais évidement pas si mon rythme était correct, mais en tout cas j'ai bien passé la séance tout en accélération.
Cotes 8/6/4/3/2/1: 1h30, Dist = 13.6km  - 600m D+


Dimanche: Une petite rando familliale, classique de chartreuse, le cirque de St Meme. La petite boucle "de la cascade" est donnée pour 1h30 (~4km, 200 D+), on la fera en 2h avec un (très) long arrêt gouté. Même Malo l'a fait sans problème. Et comme on s'y est pointé assez tard (vers 17h), c'était même assez tranquille, loin de la cohue attendue.






mardi 13 juillet 2010

Choix VTT

   Je me suis décidé à acheter un VTT. Enfin un vrai VTT d'aujourd'hui, adapté au profil local. Et non l'enclume semi-rigide que je traine au quotidien, qui fait très bien son boulot de vélotaf mais auquel il ne faut plus demander plus. Le hic évidement, c'est que je n'y connais rien. Ben oui, pas le matériel, donc pas de pratique. Et pas de pratique, quel intérêt d'acheter du matériel? On tourne en rond.

    J'avais bien tenté une ou deux sorties avec Damien (ya longtemps) ou Eric (plus récemment). Mais quand on est déjà pas taillé pour, hisser les 15kg d'acier en haut d'une colline n'est pas une mince affaire. Je termine en général avec les lombaires totalement verrouillés, ce qui me prive du coup du plaisir de la descente. J'ai tellement mal que je ne supporte plus le moindre choc et suis obligé de descendre presque aussi lentement que je suis monté. Intérêt proche de l'abime.

   Je pars donc en quête de l'outil idéal. Et là ça se complique. Sur les forums, le jargon VTTiste m'est totalement étranger. Sur les sites des fabricants, XCountry, All Mountain, Marathon, Trail, c'est bien joli, mais la segmentation de la gamme ne me parle pas  beaucoup plus. Et quand je rend visite à un magasin grenoblois, la question est toujours la même: "C'est pour faire quoi?". Ben justement, je pratique pas parce que j'ai pas de VTT, alors j'en sais trop rien. J'imagine juste intégrer la pratique en complément de mon entrainement CAP, donc plutôt des séances relativement courtes et sportives, sans aller jusqu'à la compétition. Vu les terrains du coin, difficilement plat pour pas dire jamais, il me parait quand même évident de partir en tout-suspendu. Le semi-rigide, ya sans doute pas mieux pour gagner du poids, mais on va laisser ça aux djeuns et à ceux qui ont déjà des années de pratique. D'autant que de ce que j'ai pus lire, les progrès sont tels qu'aujourd'hui un "TS" (comme ils disent), ne perd quasiment plus en rendement par rapport à un "SR", ou ce qu'on perd on le récupère en adhérence supplémentaire.

   J'affine donc le choix et commence à zieuter ce qui ce fait dans différente marques, et pour quel tarif. Ho patate. Pour 10 plaques t'as plus rien comme dirait l'autre, heureusement que c'est la période des soldes. Une fois mon échelle de valeur décuplée, on fait le tri. Un "All Mountain", avec ses 150mm de débattement en général, par définition ca semble le truc bien pour passer partout. Ouaip. Mais à prix/équipement égal, il fait également un bon kilo de plus que le "XCountry" équivalant, et "seulement" 100 ou 120mm de débattement. Ah. Le "All Mountain" est donné pour être plus sympa à la descente (débattement, mais également position). Soit. Mais comme me le dis un pote, on passe plus de temps à monter qu'à descendre. Ouééééé... Et puis si j'arrive pas à trainer ce kilo de plus, j'aurai pas de descente du tout à faire. Vala vala. Je m'oriente donc vers un XCountry en 120mm, qui me semble le bon rapport poids/prix pour les chemins que je risque de pratiquer.

   Reste le choix des marques. C'est pas ce qui manque, et on s'y perdrait. Tant bien que mal, je réduit un peu la voilure à ce que je peux trouver dans les quelques magasins du coin. Un petit grain de pure subjectivité esthétique, et je fini par sortir 2 modèles du choixpeau, avec encore de petites hésitations sur le niveau de gamme: Scott Spark 35/30 et Lapierre XControl 310/500/410.

Scott Spark 35
Lapierre X-Control 410

   Sur le papier des modèles assez équivalents, mais de conceptions assez différentes. A gauche du cadre carbone, à droite de l'alu. Débattements de 120mm partout, sauf pour le X-Control 500, copie conforme du 410 avec "seulement" 100mm (mais qui est super soldé). A gauche un verrouillage de suspension au guidon, à droite une suspension "FPS2" réputée très efficace en anti-pompage. Le tout pour des poids de 11 à 11.7kg. Reste à faire un choix cornélien. Sachant qu'à ce niveau de prix je suis certain qu'aucun vélo n'est franchement mauvais, encore faut-il trouver celui qui me conviendra le plus. Alors comme certains magasins ont des modèles d'essai, ben on va pas se priver. Premier test, ce week end j'ai joué avec Spark 35 (post à venir). Et s'il est dispo, je devrais obtenir un XControl 410 pour le week end prochain.

   Un avis sur la question? Modèles essayés, modèles de potes, voire connaissance qui en vend un? Autres modèles équivalents et qui méritent vraiment le détour (Rockrider 9.3, Trek EX 8?). Bref, même si je me focalise principalement sur ceux du dessus, je suis pas contre un avis éclairé (y compris sites, magazines, comparos, etc...).

dimanche 11 juillet 2010

Sem 27 - En Bref

   Résumé de la semaine, c'est bien aussi, hein?

Lundi: Pas vraiment prévu à la base, mais la SNCF prend soin de moi et m'incite à un retour Gre-Voiron.
Velo - 1h32 - Dist = 32km 170m D+
 Mardi: 1200m Crawl le midi, Fartlek avec Christophe et Remy le soir. Parcours du golf pour monter, puis un p'tit coup de cul qui me fait grimacer et une descente ludique au retour.
Fartlek - 1h21 - Dist = 14.7km 350m D+

 Jeudi: 1600m Crawl le midi. Le soir canicule et 4*6mn avec Thierry. La première dans la montée, 100mD+. La deuxième sur la suite, pas de référence. Les 2 dernières sur le parcours haut, environ 4'15 au tour, soit assez lent. Mais impossible de faire mieux, ca coince côté souffle et jambes quand j'essaye de forcer. Peut être pas si mal vu la météo.
4*6mn - 1h26 - Dist = 15km 250m D+
 Vendredi: 500m de Crawl sans pullboy en fin d'aprem. Puis test du Spark 35 via une montée à la croix des Cochettes avec Eric. Descente de ouf sans y voir grand chose, c'est un truc de malade le VTT.
VTT - 55mn - Dist = 13km 260m D+
Dimanche: Nouvel essai du VTT sur un beau parcours varié avec Eric et Fred. A suivre les 2 adeptes de la tétine, j'suis toujours à la ramasse, mais ca m'amuse bien. Montée grasse, traversée d'une mare, descentes plus ou moins rapides voire franchement casse gueule, quelques relances vraiment typées Cross Country, un beau panel d'essai.

VTT - 2h34 - Dist = 31km 620m D+                                                                   Carte @ OpenRunner
   En fin d'aprem, je remet le couvert pour rejoindre la plage. La CAP en récup du vélo, le monde à l'envers. Je monte tranquillou à la Croix des Cochettes, puis décide d'être quand même sage et de zapper les 100m D+ supplémentaire du Chatelard. Un raccourci en cul de sac et je me retrouve à faire le sanglier dans la forêt. Puis ratage complet, descente de combe sympathique mais qui m'amène au milieu du lac. Et pour finir du bitume sous cagnard pour rejoindre la baignade de Charavines. Bof. Mais quand même un sympathique plouf à la fin :)
CAP - 1h016 - Dist = 10.1km 320m D+

samedi 10 juillet 2010

Trail de l'Alpe du Gd Serre 2010

   En 2009 je participe à la première édition. J'en bave un peu sur le parcours, en mettant ça sur le compte d'un état de forme assez moyen après Faverges. Connaissant le parcours, cette année je pensais en faire un bon objectif intermédiaire. Avec un mois de Juin assez perturbé question entrainement, j'ai la forme mais je n'ai quasiment pas fait de dénivelé. Je revois donc mes prétentions à la baisse, je sais que même si le cumul est relativement décent, je ne tiendrai pas la distance en allure course. Pas de coupure d'entrainement avec une semaine bien chargée, pas de régime spécial, et même une petite rando la veille, j'y viens en touriste.

   J'arrive donc à l'Alpe du Grand Serre avec comme unique ambition de faire un bon travail en cote, histoire de me relancer sur de bonnes bases pour la suite des entrainements. Vague mémoire avec un rapide coup d'oeil sur mes courbes de l'an dernier. Sans aller jusqu'à relire mon récit et prendre des chronos de référence, je me dis que normalement on doit être capable de tout faire en courant. Tout au moins jusqu'au sommet de l'avant dernière longue montée, la dernière m'ayant paru vraiment trop raide l'an dernier.
Orages la veille et ciel couvert, on évite la canicule
   Je retrouve pas mal de monde avant le départ. Brice est évidement là en tant que partenaire du Challenge Sud Isère, ainsi que pas mal de ses clients dont certains croisés au test Hoka. Michel Cercueil qui devrait jouer les avants-posts, et la bande à Boris, dont certains ont eu visiblement du bol d'arriver à l'heure. Le départ a été avancé à 9h cette année, et l'info n'était pas spécialement évidente à trouver sur le site. On se place pour le départ commun, dans les 130 participants et comme je l'avais prédit l'an dernier, pas de quoi trop se bousculer.

   Je me suis échauffé une dizaine de minutes et part tranquille en milieu de peloton. Les premiers mètres de bitume me permettent de rejoindre Brice et de discuter un peu. Je retrouve aussi Michel Riondet que je croise souvent sur les courses du coin. Il est en tête du challenge CDCHS38 en V3. Je lui souhaite bon courage en pensant que ce parcours est sans doute encore trop roulant pour lui, je le sais mieux dans le bien pentu. Arrive justement la première bosse dite "de la cascade", un court et beau raidillon dans la forêt. J'applique ma consigne et tente de la passer en courant. Petite foulée, je ne cherche pas à forcer ni à passer vite, mais je grimpe. Et ca passe. Dans l'affaire, j'ai bien dû gagner une quinzaines de places. Et comme derrière ya une courte et sympathique descente technique recouverte de feuilles, bon, j'en gagne quelques unes supplémentaires, on va pas mégoter sur les petits plaisirs.

   Ensuite retour au tableau de marche. Je repasse en mode éco+ et déroule tranquillement la longue portion descendante, ce qui me permet quand même de rester dans le rythme que mes prédécesseurs. Vers la fin de la portion, j'arrive même à revenir sur Boris qui ne me semble pas au mieux. Je le préviens que la suite est une longue montée par escalier, et comme logiquement il grimpe mieux que moi, j'imagine qu'on va la faire ensemble. Idem que la précédente, je m'applique donc à garder une petite foulée, et je grimpe tranquillou. Sur les plats ou légères descente, je ne force pas le rythme et me contente de dérouler en récupérant un peu. De fait, ca passe bien, et j'arrive jusqu'au premier ravito en ayant petit à petit grapillé des places. Mine de rien je sais pas trop où je suis placé, mais l'esprit course commence à faire son chemin.

   La météo est clémente depuis le départ. Ciel partiellement couvert, même un peu de brouillard sur le parcours. Avec l'altitude(1500m au départ), on est loin de la fournaise de Grenoble des derniers jours. Du coup j'ai pas encore trop tapé dans mon bidon et zappe le ravitaillement. Suis une belle descente que j'attaque tranquillement, mais me fait quand même plaisir dans le final bien ludique jusqu'à la rivière. Je termine au contact de 4 ou 5 gars qui étaient à une petite centaines de mètres de moi avant le ravito. Dont Dominique Cordeuil, que je reconnais grâce à l'hommage à Olivier qu'il transporte à l'arrière de son sac. Ne les connaissant ni l'un ni l'autre, je me garde de tout commentaire mais le coeur y est.

   Là on attaque un gros morceau, la longue montée jusqu'au télésiège surplombant la station. De mémoire elle était assez régulière, et en m'appliquant comme depuis le départ, je pensais que ça serait suffisant. Bon la mémoire à ses limites, et le terrain est beaucoup moins régulier qu'escompté, même si c'est difficilement visible même en analysant finement la courbe de profil. On alterne les bons petits coups de cul, avec des portions plus douces mais pas franchement à plat non plus. Là, ma technique et mon potentiel atteignent leurs limites. Je n'arrive plus à récupérer entre les portions raides, qui plus est rendues légèrement grasses par l'orage de la veille et donc plus adaptées à la marche qu'à la course. Je suis obligé d'abandonner mon plan, et un point qui ne change pas, quand on marche je me fait irrémédiablement distancer.

   Tant pis, j'essaye d'embrayer un p'tit peu le duo Dominique/Julien qui semble faire la course ensemble, mais j'suis pas arrivé avec cet esprit là et le mental n'est pas là pour forcer la machine On est quand même qu'à mi course. Du coup je m'octroie rapidement une pause technique qui me fait définitivement décrocher de ce petit groupe, et reprendre mes exercices de cote à ma manière, sans pression de classement. Enfin j'ai quand même un gars en vue qui me permet de situer mon allure. On sort des bois pour une courte accalmie jusqu'au deuxième ravito. Petite faute de balisage à ce point là, je fais appel à ma mémoire pour choisir un peu au pif le chemin qui mène au ravito. C'est vraiment dommage car c'est le seul point du parcours où il devait manquer des rubalises, par ailleurs très complet.

   Je fait le plein de mon bidon et repart avec Michel Cercueil, en phase d'abandon. Il s'est luxé l'épaule d'un mouvement de bras pour éviter une chute, et a lâché l'affaire. Il m'avoue de toute manière qu'il n'était pas au mieux. Comme il peut quand même encore avancer, je lui dis de m'accompagner jusqu'à la séparation des parcours 12/18km un peu plus loin, sans doute le moyen le plus simple de retourner à la station sans trop jardiner. On attaque le long chemin à 4x4 en discutant, je m'applique tant bien que mal à conserver ma course à petite foulée. Et effectivement il ne semble pas avoir trop de mal à rester à mon contact, que ce soit en courant quelques pas ou en marchant vite. Meuhhh non ça ne m'énerve pas :)

   Je le lâche donc à la séparation et continue sur le long chemin vers le haut du télésiège. Avec le ravito + discute, j'ai perdu un peu de terrain sur le gars en jaune qui me précède depuis ma pause technique, mais la piste rectiligne me permet de l'avoir toujours en vue. Il y a quelques groupes de randonneurs au loin, il est difficile de repérer les autres coureurs mais ils me semblent définitivement hors de portée. Je grappille petit à petit du terrain, les jeunes randonneurs nous encouragent, et même si je suis obligé de remarcher un peu dans le final, j'arrive au sommet presque à son contact. Là on descend dré dans le pentu au milieu du champs, ou de la piste de ski si on veut. Je passe rapidement mon gars en jaune, mais même si j'essaye d'être souple, ça me chauffe vite les cuissots. Encore une fois je ressens mon manque d'entrainement en cote des derniers mois, les quadris sont plus en état. Je serre les dents sur la portion que je sais assez courte, de toute manière sur ce genre de profil descendre moins vite est presque encore plus fatigant que de se laisser aller. Il faut trouver le bon compromis. La deuxième partie emprunte un single dans les bois et là je me laisse dérouler en tentant de récupérer un peu (+30s/2009). Je sais qu'il reste un beau morceau derrière. En bas, un signaleur (le même?) nous annonce comme l'an dernier: "500m de route puis montée raide à droite".

   Ho oui, je sais. Déjà les 500m de route sont à un bon 7% qui fait mal à ce stade de la course, d'autant que le soleil nous a rejoint. J'ai pris une bonne minute au gars de derrière, et ai en ligne de mire un nouveau concurrent, qui a basculé 45s devant moi. Je maintien l'écart jusqu'au début de la cote, et me lance à sa poursuite. Plus d'économie comme en milieu de parcours, il reste moins de 4km et j'essaye de bien finir. Comme prévu il m'est impossible de courir dans les portions à +20%, je me force à garder une bonne fréquence de marche. Ça me met les mollets dans le dur mais tant pis, vu ce qu'il reste ca devrait tenir. Dès que c'est possible je relance en petite foulée pour soulager. Je ne me rapproche pas vraiment mais au moins garde la distance. Le final de la cote est quand même plus doux et je gagne du terrain, il n'est plus qu'à une vingtaine de mètres à la bascule/ravitaillement, qu'on zappe tous les 2.

   La dernière descente est douce sur un large chemin, et donc ultra rapide. Il faut envoyer un max, faire des pas de géants, et ça tape fort. Je m'applique, reviens assez rapidement sur lui, mais il semble quand même affuté et routier. Je m'attends à ce qu'il me pourrisse la vie jusqu'à l'arrivée, un final comme je les aime. Je garde le rythme pour faire le trou, et prends mes distances plus facilement qu'escompté. Ouf. Il me reste plus qu'à dérouler jusqu'au bitume, je n'ai plus personne à portée de basket et me contente de contrôler l'éventuel retour de mon poursuivant dans les derniers 500m. On se félicite à l'arrivée, et j'apprends plus tard qu'il est aussi kikoureur. Arf, on aurait fait le finish ensemble plutôt que de se mettre sur la couane, ça m'aurait également parfaitement convenu :) Dominique Cordeuil en a terminé 1'30 plus tôt.

   Passé l'arrivée je file direct dans la tente des masseuses. Nouveauté 2010 bien appréciable, je me laisse triturer de longues minutes, plus le dos que les guiboles d'ailleurs. D'avis d'experte je n'ai pas vraiment les jambes marquées. Ça correspond d'ailleurs à mes sensations sur la course, à part la dernière grimpette je me suis peu mis dans le dur. Probable qu'une des raisons est la connaissance de la course qui me permettait d'anticiper les difficultés à venir. Au final je perds 45s au chrono (alors qu'aux sensations je pensais avoir fait mieux), principalement au départ d'ailleurs, puisque déjà 1'30 de retard au bout de quelques kils. La suite est assez similaire, 30s de plus en soulageant dans la longue descente, mais 30s de moins dans la dernière montée. Bref, assez content de ma course ou j'ai sensiblement bien géré, sans subir dans chaque cote comme l'an dernier. Un beau parcours trail finalement, pas vraiment difficile techniquement mais pas si simple qu'il n'y parait, et qu'il ne doit pas être si facile de bien négocier de bout en bout. Au final je ne sais pas si j'aurai fait beaucoup mieux cherchant à attaquer dès le départ. Dans tous les cas, il me reste pas mal de travail de dénivelé à faire.


   Pour le clore le chapitre, je suis obligé de mentionner l'agréable buffet proposé par l'orga. Boris a fini par décuver et raconte... du Boris, Franck est la star de la table puisqu'il est sur le podium du 12km, Norman fait la sieste après avoir fini tout proche de celui 18km. Mention spéciale pour la chartreuse offerte avec le café, là Messieurs/Dames les organisateurs, je dis respect !





Résultats:
Hommes:
1. Laurent Marquis - 1 h 31 mn 43 s
2. Pascal Verger - 1 h 32 mn 17 s
3. Lionel Pourcher - 1 h 35 10 s
.
17. Moi - 1 h 47 mn, 22 s

Femmes:
1. Sandra Bottaro Girard - 1 h 58 mn 12 s
2. Sylvie Bauchon - 2 h 02 mn 19s
3. Marie Fustinoni - 2 h 02 mn 35 s

Courbes: 
1h47'22, Dist = 18.5km - 850m D+, VMoy = 10.3km/h
 

lundi 5 juillet 2010

Suivi Mensuel - Jan -> Juin

  Petit récapitulatif


CAP

Velo

Natation
Mois
Durée
Dist
D+

Durée
Dist
D+

Durée
Dist
janv-10
15:11:56
136
2777

3:04:00
59
0

0:00:00
0.0
févr-10
20:36:49
195
3696

4:06:08
84
0

0:00:00
0.0
mars-10
20:20:36
198
6480

4:16:48
84
0

0:00:00
0.0
avr-10
13:46:32
161
1965

1:19:54
42
0

0:00:00
0.0
mai-10
18:13:58
170
1670

2:03:05
32
135

0:00:00
0.0
juin-10
10:55:57
122
 1305

5:29:49
119
60

1:10:00
2.1
Total
99:10:25
976
17893

20:16:39
418
195

1:10:00
2.1

- Reprise un peu longue début janvier
- Pas mal de volume et de dénivelé en Février.
- Tendance qui perdure sur Mars avec un gros pic de D+ via le cumul Ventoux/Foyesses sur 2 week-end d'affilé.
- Avril un peu en creux, surtout sur la première quinzaine, conséquence du cumul précédent.
- Sur Mai je retrouve un peu de rigueur en vue du Semi, mais peu de sorties nature et donc faible en D+.
- Juin bien plus faible que prévu, emploi du temps chargé le week end, et toujours très peu de dénivelé.


En Bref

   Bilan d'une semaine bien complète

Lundi : 300m natation, crevé en fin de journée, j'ai fait maitre nageur de la trolette pendant que Mme papillonnait.
Mardi : 12*1mn avec Christophe
Mercredi : 800m natation, reprise toujours, j'y vais doucement
Jeudi: Fartlek Frange verte avec Mickael
Vendredi: Voiron-Gre en vélo le matin, 1km natation le midi. Ca progresse.
Samedi: 2h de rando avec minimiss sur le dos
Dimanche: Trail de l'Alpes du Gd Serre que j'ai couru comme prévu à la manière d'un exercice en cote. Je me prend un peu au jeu sur la deuxième partie, 17ème en 1h47, pas si mal. Puis en soirée nouvelle rando 1h30 avec minimiss dans le dos.

   La  forme quoi. Bon aussi quelques courbatures de partout, quand même un peu :)

   Côté moins bien, je suis passé ce matin chez un médecin du sport qui tendrait à confirmer la présence d'une double périostite, enfin une par tibia (tandis que ma tendinite au talon d'achille serait presque résorbée). Mouuaih bof bof. Confirmation prévue sur radio+echo, et traitement en correspondance avec la gravité de la chose. Sachant que le seul et unique remède qui fonctionne vraiment, c'est l'arrêt d'activité (donc de la CAP) pendant une longue période.

   J'vais pas trop me prendre la tête avec ça pour l'instant et en attendant les examens, keep running.

jeudi 1 juillet 2010

Endurance, 12*1mn et Fartlek

    Il est fatigué le bonhomme. Pas tant pas un trop plein d'entrainement, mais pas mal de voyages, des trucs divers en tête, et la chaleur qui n'arrange rien. Crevé, rincé. Du coup les séances de CAP s'en ressentent, mais faut pas forcer la bête quand ca veut pas.

   Samedi en Anjou chez soeurette, j'attends un peu que la fournaise décante et je me lance sur un parcours qu'on avait fait en VTT avec Karl je n'sais plus trop quand. Quelques chemins mal tondus et d'autres encore bien boueux (moins qu'en vélo, mais yavait quand même de quoi bien se marrer cette fois encore), mais dans l'ensemble un joli parcours, alternant traversées de champs et sous-bois. Sympa. Bon dans le coin faut pas s'attendre à grimper des montagnes, limite je suis étonné d'avoir quand même cumulé 50m de dénivelé. Je termine ce petit parcours en un poil plus d'1h, et c'est déjà bien assez. Dommage, je serai parti plus tôt, j'aurai pas raté la pétanque.
Endurance La Poueze - 1h08, Dist = 13.3km - 55m D+
    Mardi pas grand monde au club, du moins chez les traileurs. Avec Christophe on suit le groupe de djeuns pour une séance de 12*1mn en bas de la Frange Verte. Lui digère à peine ses écrins, moi j'ai toujours la forme des grands jours, dès l'échauffement on est à la rue. Si bien que même si les pistards font une simple séance "d'entretien", j'ai pas la gnak pour aller en secouer quelques uns. Je laisse passer la séance en donnant du rythme, mais sans chercher à faire plus.

ALE 12*1mn Frange Verte - 1h04, Dist = 12.5km - 50m D+
  Jeudi même chose, personne sinon Mickael. Il a souffert de la chaleur au Marathon du Mt Blanc, mais du coup ne s'est jamais vraiment mis dedans et n'a pas trop fait chauffer les cuissots. M'enfin on prévoit quand même une séance allégée. De toute manière on est quasiment autant motivé l'un que l'autre, j'suis fatigué avant même de commencer et je me vois pas faire la pyramide prévue en solo. Comme je suis aussi en manque de dénivelé, on part donc pour un tour de fartlek en Frange Verte, tranquille. Le coach nous dit de faire les montées en intensité alors que moi je m'imagine les faire en marchant tellement j'ai pas la gnak. On monte par le cimetière, la couverture forestière nous habrite du soleil et on gagne vite quelques degrés salvateurs. Je ne force pas trop, le cardio fleurte quand même avec la zone rouge, mais en fait je suis surpris de grimper assez facilement.

   On continue l'ascension par un chemin inconnu dont une partie bien raidar, jusqu'à rejoindre  le parcours haut habituel. Puis il me fait découvrir un sentier sympathique qui traverse en plusieurs points le golf de Bresson. A l'alternance de petites montées/descentes, on se prend au jeu et finalement ça nous délie les jambes, le rythme est bon. A "Jolie Vache" on laisse les golfeurs pour faire demi-tour, via la forêt pour pas se taper tout par la route. On a bien tourné mais ca manque quand même un peu de dénivelé tout ça. En bas de Frange Verte je laisse Mickael rentrer et me lance dans la combe de la Gouderie puis dans un chemin à droite bien raide qu'on avait fait avec Remy. 115m d'une traite pour atteindre les 400 D+. S'il n'y avait pas l'horaire je serai sans doute remonté jusqu'à la tour Hertzienne.

Fartlek Frange Verte - 1h32, Dist = 16.2km - 400 D+
    Bon finalement, quand on trouve du chemin ludique, les sensations reviennent vite, c'est bon pour le moral. Ce week end je vais tenter de me motiver pour aller faire le Trail du Gd Serre comme prévu. Pas de performance en vue, les dernières semaines n'ont pas été optimum pour ça. Donc probablement avec le simple objectif d'en faire une bonne séance de cotes...