jeudi 31 mars 2011

Sem 2011/13 - En Bref

   Retour en France. Un peu sur les genoux du cumul des 3 semaines de taf non stop et des 24h de trajet retour, j'entame un mixte de cure de sommeil et d'un peu de sport. J'ai deux semaines pour me préparer le mieux possible, ou le moins mal, avant la course des Foyesses que j'envisage toujours de faire. Autant dire que je dois bosser le cardio, la vitesse, l'endurance, la résistance, tout. Mission impossible.


Dim 20/3: Footing Petit Souillet (1h05, 10.6km, 230 D+). Avec le voisin Eric qui s'est bien cramé les cannes la veille dans un col en vélo. Du coup le rythme me convient, on évite le gros D+ qui fait mal, et j'suis surpris d'avoir plutôt de bonnes sensations. Un peu trompeur sans doute vu la vitesse réduite.

Lun 21/3: VTT Cochettes (1h44, 26km, 550D+). Toujours avec l'ami Eric. J'ai un peu peur car déjà en temps normal je me traine, mais là il risque de m'attendre à chaque semblant de bosse. Je serai en fait sauvé par ses blems de transmission, ce qui me permet de monter tranquille et même en tête. Encore un fois presque facile, sans trop forcer ni faire travailler le cardio, je dois en fait bénéficier d'un bon état de fraicheur musculaire. La descente me fout toujours le trouillomètre à zéro, mais je lâche pas le morceau :)

Mer 23/3: VTT Bilieu (1h27, 21km, 540 D+). Initialement prévue avec Eric, un empêchement fait que je pars en solo. Tant mieux au final, pas de pression et je peux donc faire cette sortie tout tranquille. J'accumule du volume sans trop me violenter.

Jeu 24/3: Souillet - Arsenal (1h20, 12km, 450 D+). Sans chercher à faire du rythme, légère augmentation de la distance et du dénivelé sur un parcours connu. Sensations pourries dès le départ, au bout de 5mn j'en ai déjà ras les cannes. Je persévère mais le feeling sera jamais là, le pas lourd, pas de souffle, obligé de marcher à plusieurs endroits. L'impression d'être revenu aux départementaux de cross du mois de Janvier. J'ai beau savoir que ça va revenir vite, j'ai un peu les boules.

Ven 25/3: Creps - 8*400 (1h10, 12.5km, 140 D+). La séance club de la veille annonçait 12*500 en 1'40. Je sais que c'est beaucoup trop pour moi, et me fixe un 10*400 qu'objectivement je pense pouvoir tenir au même rythme, donc en 1'20. Trois tours de Creps d'échauffement, sensations mitigées mais bien meilleures que la veille. Sur la piste un peu de vent, et je me facilite pas la tache en choisissant le vent de 3/4 à l'arrivée. Des mômes de l'école maternelle aussi, ça ajoute un peu de piment de zigzaguer entre les trajectoires aléatoires des vélos et des ballons.

   Les 3-4 premiers passent pas trop mal, mais je sens bien que j'ai pas vraiment de marge, les récup deviennent vite difficiles. A partir du 5ème je passe toujours aux 200 en 40", mais perds 1 puis 2s sur la deuxième moitié. Au 8ème même en partant pour un dernier, je ne peux faire mieux qu'1'22 et en termine là avant de totalement m’effondrer. A peine déçu finalement, ni vraiment surpris, pour une reprise en solo c'était pas si mal.

Dim 27/3: Follet - Chatelard (2h, 19km, 700 D+). Pas de sortie 3D un temps envisagée en touriste, j'ai même pas honteusement dormi jusqu'à midi, ancienne heure :p. Mais il s'est mis à pleuvoir et ayant vainement attendu que ça se calme, je pars faire une sortie vers 18h. D'abord direction la tour Hertzienne de Charavines, le terrain est ultra-gras. Mais les sensations sont carrément bonnes, la sortie piste de vendredi m'a semble t'il redonné une foulée plus naturelle et aérienne, c'est du pur plaisir de patauger sur ces chemins détrempés. Du coup je m'offre une option Chatelard-Cochette sur le retour et rentre avec la nuit. Deux heures sous la flotte non-stop, mais bien content.

   Bon le hic, c'est que les Foyesses c'est même distance et dénivelé, et que l'an dernier je le fais avec 30mn de moins. Plus qu'une semaine :)

mercredi 30 mars 2011

Foyesses

   Amis coureurs, viendez nombreux ce dimanche à la course des Foyesses. Les autruches de Villemoirieu sauront vous accueillir dans une ambiance pour un parcours trail tout autant plaisant et réalisable, que sélectif pour le sportif qui veut y faire une perf. Avis aux amateurs.



   Avec un objectif encore fortement indécis suite à mon énième reprise, mais j'y serai.

mardi 29 mars 2011

Sem 2011/10/11/12 - En Bref

   J'étais pourtant bien motivé au départ, mais comme de prévisible, le séjour Malaisien a mis à mal l'entrainement de CAP. La première semaine j'ai un peu résisté avec 2 séances sur tapis et une sympathique sortie nature. La deuxième j'ai sombré avec 1 seule séance à l'hôtel, pour finalement toucher le fond en 3ème semaine et ne même plus tenter de trouver la motivation nécessaire au laçage de chaussures.

   Disons que c'était pas simple. D'un de part les horaires de boulot, départ 7h du mat', retour 19h30, donc à la tombée de la nuit. La voirie Malaisienne est bien meilleure que celle d'Inde et la plupart des routes disposent de trottoir. Pas toujours en excellent état, mais ils existent. Mais courir de nuit dans un bled inconnu, bof. Pas de vraie sensation d'insécurité, mais pas non plus envie de tenter le diable.

   Du coup j'ai tenté le coup du tapis de l'hôtel. Dans le genre chiant on fait difficilement pire, je le savais déjà. D'autant qu'avec la température ambiante, ça m'octroyait systématiquement des vertiges passé les premières 15mn. Impossible non plus de tenter un rythme élevé sans avoir l'impression de tout détruire, exit la VMA. Même lors de ma sortie nature à la fin de la première semaine, j'avais l'impression d'être scotché à 10km/h. Ils ont un embargo sur l'oxygène ou bien?

   Ensuite est venu l'effet pervers de l'expatriation. J'ai d'abord commencé par faire mes séances entre 20 et 21h, puis douche, pour finalement manger tout seul en ville. Déjà que t'es à l'autre bout du monde, ça gave vite. Donc rapidement je me suis débrouillé pour tenter de rejoindre les autres Français sur place, après la séance. Qui dit bouffe d'expat dit bière, bière + bar = couché tard (voire bourré), couché tard provoque tête dans le cul et fatigue. Et quand vient le lendemain soir, il est nettement plus facile de retrouver le chemin du bar que celui de la salle de sport. Élémentaire, ça marche à tous les coups.

    Tout ça pour dire qu'après 3 semaines je rentre en France avec seulement 40km dans les pattes, pas mal de litres de bière dans chaque mollet, et qu'évidement la reprise est laborieuse :)

Mer 2/3: Tapis -5/10/5 (~10km, 55mn). Le temps de digérer la nuit blanche dans l'avion, et j'suis super motive pour cette première torture sur le tapis de l'hotel. Je tente la séance initialement prévue la veille, à savoir 5' allure 10km, 10' allure semi, le tout 2 fois. Bon comme je réduis quand même un peu la vitesse théorique et pars pour 15 et 14km/h. C'est déjà limite, j'ai les pieds qui tapent fort. Je chope également des vertiges à chaque fraction. Pas au point de tomber dans les pommes, quoique, mais particulièrement désagréable. Je zappe les dernière 10mn prévue, et tente un retour au calme en marchant. Ça sera pourtant ma meilleure séance du séjour.

Jeudi 4/3: Tapis - Cross Country (10.5km, 1h08). Puisque la VMA ça le fait moyennement, je tente de jouer avec l'inclinaison du tapis. Programme cross country sur 8 (%), et vas y mimille. Le truc monte par palier de 2mn, genre 2mn au niveau 4, puis 3, puis 5, puis 3, etc... Je garde une vitesse fixe de 10km/h, ca passe plutôt bien, à part toujours ces histoires de vertiges dans l'effort. Impossible de pousser plus la clim, il doit faire autour de autour de 25°C mais sans déplacement d'air c'est déjà beaucoup trop. La montre annonce elle plus de 32°C en fin d'exercice. Au ressenti, on doit pas en être loin.

Dim 7/3: Footing Valloné (10.5km, 1h04, 125 D+). C'est dimanche et on arrive à quitter le taf un peu plus tôt, ce qui me permet de courir avant la nuit. Impossible de se fier à Google Maps, ca bouge tellement vite dans ces pays que rien n'est à jour. Je pars donc un peu au pif, traverse le cours d'eau qui longe l'hôtel sur un semblant de barrage, et pars à l'aventure. Je tombe rapidement sur une sorte de large trouée recouverte d'herbe rase au milieu de la forêt. Le profil légèrement valloné m'attire immédiatement et je décide d'aller voir un peu jusqu'où ça peut mener.

   Quelques panneaux de danger qui me font douter. Terrain militaire? Terrain de golf? Ca annonce la construction d'un gazoduc. A moins qu'il soit déjà construit et sous mes pieds. Bref, j'ai pas le feu aux baskets, je continue. On passe à proximité de quelques quartiers, des mômes jouent sur un terrain de foot, comme partout. Plus loin je tombe sur une sorte de ferme. Est elle la en toute légalité? J'en sais rien. Mais ses vaches de race "indienne" sont tranquillement en train de paitre au milieu de la trouée, ainsi que quelques veaux attachés à des piquets. Je suis surpris que pas un chien ne vienne me taquiner les mollets. Ils devaient dormir et réagiront au retour.

   Je fais 5 bornes comme ça. Par moment j'suis tout seul sur cette bande d'herbe paumée au milieu de la foret de palmier, et j'en vois pas le bout. Ya pas mal de traces qui semblent traverser la forêt en toute part, c'est tentant mais c'est un coup à vraiment se paumer. Demi tour donc. Le coin est sympa mais question sensation c'est toujours pas la grande forme, et je décide de rentrer. Au moins j'ai pas les vertiges du tapis, il fait beaucoup moins chaud et c'est même plutôt , mais j'ai l'impression d'être scotché à un bon 10km/h, sans trop comprendre pourquoi cette fois. Je pensais recommencer plusieurs fois pendant le séjour, mais j'en ai pas eu l'occasion.

Mer 9/3: Footing tapis (11km, 1h04). Nouvelle course sur tapis. Je joue un peu avec les vitesse, 5mn à 13km/h, 10mn à 12. Les sensations sont toujours pas terrible, mais je sais pas encore que ça sera finalement ma dernière tentative.

Vu au pied des palmiers

lundi 28 mars 2011

Furious Malaisian

   La première grosse claque quand j'avais débarqué en Inde avait été quasi immédiate, c'était la circulation. J'ai cru mourir 10 fois sur le trajet m’amenant à l’hôtel. Un truc de ouf. Il a fallu des semaines pour que je m'y fasse. Et encore à la fin je pouvais difficilement faire un trajet en place avant sans m'accrocher une ou deux fois, ou défoncer le plancher d'un coup de frein tout aussi virtuel qu'inutile. Impossible d'envisager y conduire. Je m'attendais un peu au même genre d'expérience en sortant de l'aéroport, surtout que mon collègue m'avait annoncé au téléphone que je serai attendu par un chauffeur "qui va conduire comme un guedin".

   Première surprise, pas de tacot hors d'age ou de Logan low cost, mais un superbe van Toyota full option. On a pas ce genre de modèle en France, mais ça vaut largement un Espace. Je m'installe confortablement sur la large banquette arrière, et attends ma séance de rodéo. On quitte l'aéroport par une grosse highway, la circulation est dense mais finalement assez civilisée. Pas pire qu'un départ de CDG en sorte, et pas un vendredi soir. Le chauffeur conduit d'une manière assez souple, ne colle pas au parechoc du précédent, pas de coup de patin inutile.

   Je suis vite surpris par l'état du parc de voiture. A première vue, l'impression qu'il n'y a pas une caisse de plus de 5 ans, et pas spécialement du bas de gamme. Beaucoup de petites motos par contre, les mêmes qu'en Inde et je suppose en Chine, des sortes de 80-125cc, souvent d'un genre un peu métiss entre une moto et un scoot. Quelque soit la marque elles se ressemblent toutes. Un truc marrant, ils ont des sortes de camionnettes benne dans lesquelles s'entassent des dizaines d'ouvrier à l'air libre. Je ne reverrais pas ça en Malaisie, la réglementation ne doit pas être la même. Les camions et bus sont un peu le maillon faible et sont dans un état plus moyen, mais pas comparable avec ce qui roule en Inde.

   Gros bouchon pour passer le pont frontière avec la Malaisie, sa conduite se fait un peu plus incisive mais ça reste décent. D'ailleurs je fini par somnoler jusqu'à l'arrivée à l'hôtel, un bonne heure plus tard. Côté Malaisien le parc est un peu moins récent, essentiellement composé de Proton et de Toyota. Par contre, il n'y a pas une voiture stock, le tunning est omniprésent. Du jeune cacou au père de famille, toutes les caisses ont un minimum de personnalisation, qui des jantes, qui béquet, du néon ou de leds flashy sur la banquette arrière. Et mêmes parmi les voitures d'origine, on a l'impression que toutes sont vendues avec la finition "sport" minimum, bas de caisses et élargisseur de voie de rigueur.

   Ça reste dans l'ensemble plutôt soft et d'assez bon gout. Bon il y a évidement des "total look" ridicule hein, on n'y échappe pas. Mais pendant un certain temps j'ai vraiment eu l'impression de me balader dans un film de la série "Fast & Furious", et plus particulièrement "Tokyo Drift". On voit d'ailleurs des boutiques de tunning à tous les coins de rue, presque plus que des banques.

   Pour la petite histoire, j'ai même un peu conduit sur place. N'étant pas certain de la réglementation et n'ayant pas fait la demande de permis international avant de partir (ni la certitude que l'assurance de la voiture de loc me couvrait), je me suis limité à des déplacements sur le port pour aller manger. Mais c'était la première fois que je conduisais à gauche avec une voiture prévue pour ça, assez rigolo. En boite auto quand même hein, ce qui simplifie quand même pas mal la tache :)

   Pour finir sur la circu, j'ai passé mon dernier jour dans le centre de Singapour. Là on entre dans un autre registre, le luxe. Des Porches et autres caisses du genre à qui mieux mieux, on se demande bien ce qu'ils peuvent en faire sur une ile de 650km². Peut être vont-ils rouler en Malaisie.

vendredi 4 mars 2011

Malaisie - Inch Allah

   Au taf il y a un rituel. Tout les matins à 8h pétante, toutes les équipes se trouvent en rang d'oignon pour écouter les consignes du jour, soit une bonne cinquantaines de types au garde-à-vous. Avec un coup de clairon, je me croirais aux classes d'armée que je n'ai pas faites. Une fois en Malay, une fois en Anglais. Ca prend une demi plombe, chrono. Heureusement que le matin il fait bon et que le lever de soleil sur la baie est assez sympathique.

    Consignes de sécurité principalement, le travail sur de tels ouvrages nécessite un minimum de précaution, de part l'environnement (hauteur) et la multitude d'actions simultanées. Et comme tout le monde à tendance à oublier de petites choses ou prendre certaines libertés avec ce qui semble parfois excessif, le rappel est quotidien. Consignes sur les travaux du jour aussi, ça va un peu de paire, pour savoir là où il faudra mieux éviter de mettre les pieds afin de ne pas prendre un pipe à travers le crane, ou moins dramatiquement de ne pas laisser ses empreintes sur une peinture toute fraiche.

   Galvanisation un peu aussi. Le chantier est long, il faut maintenir la pression est motiver les troupes. Hier on a eu le droit à l'élection de l'employé de la semaine. Employé qui sera certainement récompensé financièrement. On est aussi incité à "dénoncer" et anticiper toute action dangereuse, pour soi ou pour les autres, avec encore récompense à la clef. Bon les "gradés" comme nous, on gagne rarement hein. Mais ça sert à impliquer un peu plus les "grouillots" dans la sécurité quotidienne, ce sont eux les plus exposés.

   Et puis ce matin c'était vendredi. Donc le vendredi, après le discours de tous les contremaitres, c'est la prière. Bien que la constitution Malaisienne reconnaisse le droit à toute religion, l'officielle est quand même l'islam. Comme le dit le routard, "Près de la moitié des habitants du pays sont malais (les autres sont malaisiens, nuance ! c'est-à-dire de nationalité malaisienne, mais non d'origine malaise) et tous les Malais sont musulmans". Avec des ouvriers venus d'un peu partout, il n'y a évidement pas que des musulmans sur le chantier, mais tout le monde attend gentiment que ça passe. N'a pas trop le choix non plus, faut reconnaitre :)

jeudi 3 mars 2011

Malaisie - A l'eau

   Je profite d'une pause bienvenue pour l'information météo du jour. Singapour est situé pile sur l'équateur. Bon toujours en hémisphère nord, c'est pas encore cette fois que j'aurai la tête en bas ni que je pourrais jouer avec l'évier de la chambre d'hôtel pour vérifier le sens de rotation de l'eau dans la bonde.

   Sur la ligne équatoriale, et avec le temps qui va avec. Point de saison été hiver, un soleil qui se lève et se couche toujours à même heure, pas de marée non plus. Tout l'année il y fait chaud, ce qui n'est pas vraiment pour me déplaire. Actuellement je dois titiller les 30° dès 7h alors que le soleil est à peine levé. Les journées passent majoritairement sous ciel légèrement voilé. Mais quand le soleil pointe, ça grimpe vite au dessus des 35°C. Le matin c'est assez agréable, je m'attendais en fait à une humidité ou moiteur plus présente. J'ai quand même la chance de rester une bonne partie du temps dans une salle de contrôle climatisée. S'il n'est pas désagréable d'aller faire un tour sur la plateforme, y bosser tout la journée doit finir par être usant.

   L'aprem c'est un peu chaud, surtout plus lourd, et généralement en fin de journée on se prend un orage. Plus ou moins violent, plus ou moins long. Les fameuses averses tropicales. Celle d'aujourd'hui est d'une bonne intensité, enfin si d'après l'échelle de ma (très) faible expérience sur le sujet. Eclairs, vent violent, même si la flotte est chaude, c'est trop dangereux de laisser les ouvriers sur la plateforme et on se retrouve en chômage technique, jusqu'à ce que ça passe. Là je suis resté un bon 45' cloitré dans ma tourelle. Certains en profitent pour faire la sieste, le rafraichissement immédiat dû à la flotte est apprécié de toute le monde.

   Une fois terminé, le reste de vent et la chaleur fond que tout sèche très vite et le boulot reprends, jusqu'à la prochaine averse...



mercredi 2 mars 2011

Malaisie - What Else?

   Débarqué depuis 2 jours à Masai en Malaysie, juste en face de Singapour. Je découvre la ville, et le port de Johor Bahru où je travaille. J'essayerai de vous faire partager ça. Cela va être un peu plus compliqué qu'en Inde puisque j'ai beaucoup moins de contact avec la population locale. Je travaille principalement avec des Européens, un certain nombre de français, et s'il y a des malaysiens et indiens sur l'installation, ils ne sont pas en relation directe avec moi.

   Bref, le temps que je me fasse une idée de la vie ici, je vais déjà répondre à certains en expliquant ce que je suis venu y faire. Une grosse machine qui set à poser des pipes (canalisations) en fond de mer, a été démontée d'un bateau et doit être montée sur un autre. En attendant, elle est sur une "barge", à quai. Quand je dis gros, c'est très gros. Ca ressemble à une plateforme pétolière, le gros des installations se trouve à plus de 30m du niveau de la mer, et la tour principale doit monter à 60 ou 70m. Assez impressionnant le premier jour, ça fait pas mal d'escalier bien raides à grimper.

   Mon taf est donc de participer aux essais de cette machine, en attendant qu'arrive le bateau sur lequel elle sera définitivement transféré. Ca faisait longtemps que j'avais pas fait du process, et j'avoue que ça m'amuse pas mal. Et puis question d'échelle, ça change un peu de ce que je fais d'habitude. Là un morceau de pipe mesure 24m, et doit peser dans les 7 tonnes. On est un peu plus fébrile quand on en vient à tester la mise à la verticale de l'ensemble :)



   Une petite vidéo explique bien mieux que je ne pourrais le faire, le fonctionnement de la machine. Bien que ce ne soit pas exactement celle là, le principe est bien le même.

      Fonctionnement d'une '"J'Lay": http://www.youtube.com/watch?v=Phqum0y1nhs