mardi 29 mars 2011

Sem 2011/10/11/12 - En Bref

   J'étais pourtant bien motivé au départ, mais comme de prévisible, le séjour Malaisien a mis à mal l'entrainement de CAP. La première semaine j'ai un peu résisté avec 2 séances sur tapis et une sympathique sortie nature. La deuxième j'ai sombré avec 1 seule séance à l'hôtel, pour finalement toucher le fond en 3ème semaine et ne même plus tenter de trouver la motivation nécessaire au laçage de chaussures.

   Disons que c'était pas simple. D'un de part les horaires de boulot, départ 7h du mat', retour 19h30, donc à la tombée de la nuit. La voirie Malaisienne est bien meilleure que celle d'Inde et la plupart des routes disposent de trottoir. Pas toujours en excellent état, mais ils existent. Mais courir de nuit dans un bled inconnu, bof. Pas de vraie sensation d'insécurité, mais pas non plus envie de tenter le diable.

   Du coup j'ai tenté le coup du tapis de l'hôtel. Dans le genre chiant on fait difficilement pire, je le savais déjà. D'autant qu'avec la température ambiante, ça m'octroyait systématiquement des vertiges passé les premières 15mn. Impossible non plus de tenter un rythme élevé sans avoir l'impression de tout détruire, exit la VMA. Même lors de ma sortie nature à la fin de la première semaine, j'avais l'impression d'être scotché à 10km/h. Ils ont un embargo sur l'oxygène ou bien?

   Ensuite est venu l'effet pervers de l'expatriation. J'ai d'abord commencé par faire mes séances entre 20 et 21h, puis douche, pour finalement manger tout seul en ville. Déjà que t'es à l'autre bout du monde, ça gave vite. Donc rapidement je me suis débrouillé pour tenter de rejoindre les autres Français sur place, après la séance. Qui dit bouffe d'expat dit bière, bière + bar = couché tard (voire bourré), couché tard provoque tête dans le cul et fatigue. Et quand vient le lendemain soir, il est nettement plus facile de retrouver le chemin du bar que celui de la salle de sport. Élémentaire, ça marche à tous les coups.

    Tout ça pour dire qu'après 3 semaines je rentre en France avec seulement 40km dans les pattes, pas mal de litres de bière dans chaque mollet, et qu'évidement la reprise est laborieuse :)

Mer 2/3: Tapis -5/10/5 (~10km, 55mn). Le temps de digérer la nuit blanche dans l'avion, et j'suis super motive pour cette première torture sur le tapis de l'hotel. Je tente la séance initialement prévue la veille, à savoir 5' allure 10km, 10' allure semi, le tout 2 fois. Bon comme je réduis quand même un peu la vitesse théorique et pars pour 15 et 14km/h. C'est déjà limite, j'ai les pieds qui tapent fort. Je chope également des vertiges à chaque fraction. Pas au point de tomber dans les pommes, quoique, mais particulièrement désagréable. Je zappe les dernière 10mn prévue, et tente un retour au calme en marchant. Ça sera pourtant ma meilleure séance du séjour.

Jeudi 4/3: Tapis - Cross Country (10.5km, 1h08). Puisque la VMA ça le fait moyennement, je tente de jouer avec l'inclinaison du tapis. Programme cross country sur 8 (%), et vas y mimille. Le truc monte par palier de 2mn, genre 2mn au niveau 4, puis 3, puis 5, puis 3, etc... Je garde une vitesse fixe de 10km/h, ca passe plutôt bien, à part toujours ces histoires de vertiges dans l'effort. Impossible de pousser plus la clim, il doit faire autour de autour de 25°C mais sans déplacement d'air c'est déjà beaucoup trop. La montre annonce elle plus de 32°C en fin d'exercice. Au ressenti, on doit pas en être loin.

Dim 7/3: Footing Valloné (10.5km, 1h04, 125 D+). C'est dimanche et on arrive à quitter le taf un peu plus tôt, ce qui me permet de courir avant la nuit. Impossible de se fier à Google Maps, ca bouge tellement vite dans ces pays que rien n'est à jour. Je pars donc un peu au pif, traverse le cours d'eau qui longe l'hôtel sur un semblant de barrage, et pars à l'aventure. Je tombe rapidement sur une sorte de large trouée recouverte d'herbe rase au milieu de la forêt. Le profil légèrement valloné m'attire immédiatement et je décide d'aller voir un peu jusqu'où ça peut mener.

   Quelques panneaux de danger qui me font douter. Terrain militaire? Terrain de golf? Ca annonce la construction d'un gazoduc. A moins qu'il soit déjà construit et sous mes pieds. Bref, j'ai pas le feu aux baskets, je continue. On passe à proximité de quelques quartiers, des mômes jouent sur un terrain de foot, comme partout. Plus loin je tombe sur une sorte de ferme. Est elle la en toute légalité? J'en sais rien. Mais ses vaches de race "indienne" sont tranquillement en train de paitre au milieu de la trouée, ainsi que quelques veaux attachés à des piquets. Je suis surpris que pas un chien ne vienne me taquiner les mollets. Ils devaient dormir et réagiront au retour.

   Je fais 5 bornes comme ça. Par moment j'suis tout seul sur cette bande d'herbe paumée au milieu de la foret de palmier, et j'en vois pas le bout. Ya pas mal de traces qui semblent traverser la forêt en toute part, c'est tentant mais c'est un coup à vraiment se paumer. Demi tour donc. Le coin est sympa mais question sensation c'est toujours pas la grande forme, et je décide de rentrer. Au moins j'ai pas les vertiges du tapis, il fait beaucoup moins chaud et c'est même plutôt , mais j'ai l'impression d'être scotché à un bon 10km/h, sans trop comprendre pourquoi cette fois. Je pensais recommencer plusieurs fois pendant le séjour, mais j'en ai pas eu l'occasion.

Mer 9/3: Footing tapis (11km, 1h04). Nouvelle course sur tapis. Je joue un peu avec les vitesse, 5mn à 13km/h, 10mn à 12. Les sensations sont toujours pas terrible, mais je sais pas encore que ça sera finalement ma dernière tentative.

Vu au pied des palmiers

3 commentaires:

  1. Faut vraiment que je mette des lunettes, j'ai cru à un hérisson.

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  2. C'est du à quoi tes vertiges sur tapis?

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  3. @Vinvin: La chaleur probablement. La "salle de sport" n'en était pas vraiment une, une sorte de hall pas totalement fermé et donc à la climatisation assez moyenne.

    A 20°c quand tu cours sur tapis tu sues déjà comme jamais, alors à 24 ou 25, c'est la surchauffe assurée. Ou alors il faudrait un ventilo de face pour brasser un peu l'air.

    Ce qui est certain c'est que j'ai pas ressenti les mêmes vertiges lors de mon footing à l'extérieur, ni en courant en France par plus de 30°. Mais par contre je l'avais déjà ressenti en Inde lors d'exercices du même genre, même si la salle était un peu mieux climatisée et que ça apparaissait plus tard.

    Là dès que je montait grosso modo à plus de 150 puls, c'était systématique. Assez désagréable.

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